Législatives 2020 : Les grandes déceptions
La Commission électorale nationale indépendante a livré les résultats provisoires des élections législatives du 22 novembre dernier. Si le Mouvement du Peuple pour le progrès a réussi à décrocher 56 postes, plusieurs autres partis, ont tout simplement échoué.
MCR : Le parti de Tahirou Barry est un grand perdant de ces élections. Le MCR n’a eu aucun élu dans toutes les listes qu’il a présenté. Une situation qui met le parti dans une mauvaise posture pour les cinq prochaines années d’autant plus que le candidat du parti à la présidentielle Tahirou Barry n’a pas pu tirer son épingle du jeu.
Le Faso Autrement : le parti d’Ablassé Ouédraogo a perdu sa place à l’assemblée nationale. Contrairement à 2015, année à laquelle, le Faso Autrement a obtenu 1 siège à l’Assemblée nationale, cette année, le parti n’a eu aucun député. Reste à savoir quel camp, le parti rejoindra.
L’UPC : Après avoir obtenu 33 sièges en 2015, l’union pour le progrès et le changement, devra se contenter cette année de seulement 12 députés. Un nombre qui fait dégringoler le parti à la quatrième place des forces à l’Assemblée nationale. Pire le président de ce parti va perdre son statut de leader de l’opposition au profit du CDP qui a eu 20 députés.
Le PAREN : Le parti de Laurent Bado ne siègera pas cette fois à l’Assemblée Nationale. Pour cause aucun candidat du parti n’a été élu lors des législatives. Pourtant en 2015, le PAREN avait eu 2 sièges.
Chaque déception s’explique et doit être analysée et afin de rebondir lors des prochaines échéances électorales. Mais en attendant les municipales arrivent à grands pas.
Lino Ramdé
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