Dr Bernard Lèdéa Ouédraogo : La mémoire perpétuelle des groupements Naam

Dr Bernard Lèdéa

« Chaque année la fédération injecte environ 4 milliards FCFA dans des programmes de développement» a précisé, Joël Nomwindé Ouédraogo.

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La fédération nationale des groupements Naam (FNGN) a rendu  hommage les 24 et 25 octobre 2020 à Ouahigouya  à son fondateur, Bernard Lèdéa Ouédraogo, décédé le 25 octobre 2017.

Cela fait trois ans  que  le Dr Bernard Lèdéa Ouédraogo n’est plus.Fondateur  de la fédération nationale des groupements Naam (FNGN), il est décédé le 25 octobre 2017. Pour lui rendre une fois de plus  hommage, le personnel de la FNGN  a organisé des activités  les 24 et 25 octobre 2020 à Ouahigouya et à Gourcy. Il s’agit pour  le président Joël Nomwindé Ouédraogo de la fédération  de perpétuer la mémoire de l’illustre disparu,  les actions de l’association et pérenniser les acquis. Ainsi pendant ces deux jours, plusieurs activités ont été menées à l’honneur du disparu. Il s’est agi, entre autres, de l’inauguration de la cellule de la promotion de la femme, de celle de l’usine de transformation de la tomate, de la visite du bosquet dédié au disparu (situé dans le village de Namissiguima) et du dépôt de gerbes de fleurs sur la tombe à Gourcy. En effet depuis la mort  de Bernard Lédea  Ouédraogo, le 25 octobre de  chaque année lui a été dédié. « Nous nous remémorons ses différentes actions en faveur du développement  du monde paysan et   perpétuons  son œuvre », a indiqué le président. Pour lui, ce sont des  moments  de réflexion, d’introspection et de prospection qui contribueront à poursuivre  les idées et les actions du fondateur. Il a, également soutenu que ces journées sont  le  témoignage que feu Bernard Ouédraogo a laissé des gens motivées, qui perpétuent tout ce qu’il a entrepris. « Nous continuons son combat, sa philosophie  qui est de développer sans abimer », a souligné Joel Ouédraogo.

Né en 1930 à Gourcy dans la province du Zondoma, Bernard  Lèdéa Ouédraogo était   diplômé de l’école normale en 1949. En  1967, il a créé les groupements Naam. Sa philosophie est de «  développer sans abîmer ». L’objectif des groupements  est d’organiser,  de coordonner et d’orienter les actions de développement  économiques, sociales et culturelles  tout en encourageant la formation technique, économique et civique de ses membres. Aujourd’hui, la fédération  compte plus de 5 200 groupements répartis sur 97 départements du Burkina Faso soit 1.800 villages.

Angèle Kanon

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