Lutte contre le terrorisme : Policiers et gendarmes s’imprègnent des meilleurs techniques

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Le ministère de la justice se place aux cotés des FDS pour apporter son aide à la lutte contre le terrorisme. Ainsi a t’il entreprit une formation sur la prise en compte des droits humains au profit de ceux-ci, débutée hier 14 septembre 2020 et qui se poursuit jusqu’au mercredi 16 septembre.


Ce soutien de la justice au profit des FDS selon le garde des sceaux s’explique par le fait que « la lutte contre le terrorisme est une priorité absolue du gouvernement et exige de ce fait des efforts conjoints et bien coordonnés à tous les niveaux de la chaine étatique quand on sait que les défis majeurs pour les pays confrontés au terrorisme résident dans l’efficacité de la réponse judiciaire apportée au traitement des dossiers y relatifs ».


Cette formation qui se tient dans la province du Boulkiemdé (Koudougou), a pour buts globaux, d’aguerrir les forces de sécurité sur l’application des règles de droits humains dans les investigations en liaison étroite avec le terrorisme, l’extrémisme violent et la protection du territoire national. Ensuite, mettre à leur disposition les techniques spéciales d’investigations suivant les règles nationales et internationales qui englobent les droits fondamentaux et leur protection. Enfin, il s’agira de divulguer et mettre à nue les meilleures conditions entrant dans le cadre de la garde à vue, l’interrogatoire et la perquisition. Pendant trois jours dans le Boulkiemdé, les acteurs prenant part à ladite formation vont « échanger sur les meilleures techniques opérationnelles en matière d’arrestation, de perquisition, de saisie, de visite domiciliaire, de fouille, de garde à vue, toute chose qui permettra de prévenir et de lutter efficacement contre le terrorisme au Burkina Faso », a indiqué le 1er responsable du département de la justice, René Bagoro.


Les travaux ont été ouverts par le ministre de tutelle, avec à ses côtés le directeur général de la justice pénale et du sceau Amadou Kantagba, et le représentant du PNUD Daouda Balé, au profit d’une cinquantaine de FDS dont des policiers et des gendarmes.

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