vendredi le 22 novembre 2024

Vie des partis : le MPC claque la porte de la mouvance présidentielle

mouvement pour le progrès et le changemen
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Le mouvement pour le progrès et le changement a, au cours d’une conférence de presse tenue  ce jeudi 09 septembre 2020 à Ouagadougou annoncé sa démission de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP). Aux dires de son président Claude Ouédraogo, le parti à demander à s’affilier au chef de file de l’opposition politique (CFOP) et entend soutenir la candidature de Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement à l’élection présidentielle de novembre 2020.

Un parti de moins dans les rangs de la majorité présidentielle. Le Mouvement pour le progrès et le changement s’est retiré de l’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP). « Notre parti a décidé courageusement de prendre ses responsabilités devant l’histoire et devant l’opinion internationale en démissionnant  de la majorité présidentielle» a lancé Claude Ouédraogo, président du parti. A la question de savoir ce qui a motivé cette démission, le président répond : « Nous ne voulons pas avaliser un faux bilan que produira l’APMP ». Il renchérit que son parti était affilié à la majorité présidentielle parce qu’il estimait que le parti au pouvoir allait écouter le peuple et faire bouger les lignes. Ce qui n’a pas été le cas relève le président du MPC. « Nous avons attendus le temps pour voir réellement qu’est-ce qu’ils allaient apporter au peuple, et voilà cinq ans que rien ne bouge. Les raisons : l’insécurité, les déplacés internes » a-t-il regretté.

Cependant, le MPC n’entend pas rester en seul après s’être dissocié de la mouvance présidentielle. Il compte se rallier à l’opposition politique.  Pour l’élection  présidentielle à venir, le parti entend apporter son soutien à Zéphirin Diabré, candidat du parti UPC. « Il a une gestion assez transparente de la chose publique et ensuite avec Zépherin c’est un homme de poigne, d’expertise. Et c’est ce que nous voulons. Quelqu’un qui peut regrouper parce que le problème au Burkina d’abord c’est l’unité »,  s’est exclamé Abdoul Karim Ouédraogo en réponse du pourquoi le choix porté sur le chef de file de l’opposition.

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