vendredi le 22 novembre 2024

Hausse des prix des produits : La CCVC hausse le ton

le présidium de la CCVC
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La coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) a tenu ce 3 septembre 2020, une conférence de presse au cours de laquelle, elle a  dénoncé la flambée des prix des produits de grande consommation.

Depuis le 1er septembre 2020, le prix du carburant à la pompe a connu une hausse. A la suite de cette décision gouvernementale, la CCVC monte au  créneau. Selon la coalition, le coronavirus a baissé le pouvoir d’achat des populations. Frédéric Mandi, membre de la CCVC estime que cette hausse maintient plusieurs familles dans la misère. La CCVC reproche au gouvernement l’absence de concertations avant la prise de pareilles décisions. Pour  Frédéric Mandi, «il y a régulierement des hausses de prix et rarement des baisses». La coalition a énuméré plusieurs difficultés auxquelles sont confrontés les consommateurs burkinabé. La coalition de lutte contre la vie Chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) affirment que « les mesures sociales du gouvernement relatives à la COVID-19 se sont avérées être des leurres » citant en exemple de « la facturation de l’ONEA qui a révolté plus d’un ». Selon la CCVC,  tout le monde n’a pas bénéficié des vivres que le gouvernement a promis. Parmi les autres difficultés citées par la CCVC, il y a aussi le déguerpissement des populations des zones non loties au profit des sociétés immobilières

La hausse des prix des produits

En plus de l’augmentation du prix du carburant d’autres produits ont connu cette mesure. Il s’agit entre autres  du maïs, du sorgho, du haricot et du riz. Le maïs est passé de 550 FCFA à 650 F, le sorgho de 500 F à 550 F, le haricot de 800 F à 950 F et le sac de 50 kg de riz est passé de 18 500 F à 21 000 F d’après un constat de la coalition de lutte contre la vie chère, la corruption, la fraude, l’impunité et pour les libertés (CCVC) dans «les marchés et yaars de Ouagadougou». Pour se faire entendre davantage, Frédéric Mandi invite les populations «à s’organiser au sein des CCVC en vue de se battre pour la prise en compte de leur préoccupations».

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Lino Ramdé

Journaliste
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