11-Décembre 2021 à Ziniaré: Le cours d’histoire de maître Frédéric Titenga PACERE

11 décembre à Ziniaré
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Nommé le 9 mai 1975 président de la délégation spéciale pour l’administration de Ziniaré, il a été le parrain du lancement des activités préparatoires des festivités du 11-Décembre 2021 à Ziniaré. Maître Frédéric Titinga PACERE, Naaba Panantougri de Manega, trésor humain vivant (UNESCO, Burkina) a livré un véritable cours d’histoire aux invités venus audit lancement. Ci-dessous l’intégralité du mot de l’illustre avocat débarrassé des formules de politesse d’entrée où il évoque l’histoire du peuplement de cette partie du Burkina, où on découvre ce vivre ensemble tant appelé de tous les vœux de la classe politique burkinabè de nos jours. L’homme de culture y évoque également l’origine des rastas qui semble si proches d’un peuple de la localité et revisite sa propre mémoire l’instant d’un discours.

Mesdames, messieurs, c’est un insigne honneur pour moi d’avoir été pressenti par les Autorités régionales et l’ensemble des Forces Vives du Plateau Central pour parrainer, cette grande rencontre pour les préparatifs des activités du 11 Décembre 2021 qui se dérouleront dans la région du Plateau Central.

Pour tous ceux de ma génération, le 11-Décembre, c’est l’affirmation de toute l’histoire de notre Pays qui s’exprime et s’affirme du néant à sa grandeur des temps présents et à chaque étape, l’apport successif des générations montantes.

A ma naissance en effet, ce Pays n’existait pas; créé en 1919, il avait été découpé, partagé en 1927 entre la Côte d’Ivoire, le Soudan français (aujourd’hui le Mali) et le Niger; le Plateau-Central et le Oubritenga relevaient de la Côte d’Ivoire, plus précisément de la Haute Côte d’Ivoire dont la limite Nord-Ouest était mon village Manéga; l’un des fondements de ce partage  était la main d’œuvre abondante exploitable à merci à relever d’un même pays et, les travaux forcés de sinistre mémoire.

Pour les travaux forcés outre les cotons du Commandant à l’interne, en 1954 où j’étais à l’école primaire à Koudougou, nous regardions de notre école, le train partant pour la Côte d’Ivoire, le même train qui convoyait les travailleurs, les bœufs, moutons, chèvres et poulets pour ce pays du Sud; l’homme n’avait de rang que celui de l’animal taillable et corvéables à merci.

Pour les travaux forcés, les humiliations, j’ai assisté moi-même à 4 ou 5 ans, les colons réclamant l’Impôt, déshabiller un pauvre vieillard, le débarrassant de son cache-sexe et obliger les épouses, les enfants sinon la population à regarder la nudité de cet homme de l’âge qui était ligoté, pour effrayer, faire exemple à respecter la volonté exécrable de la colonisation.

Il me revient ici la vie de celui qui fut mon plus grand maître à penser de connaissance et maîtrise de la culture, le chanteur émérite de castagnettes, Kièm’Tiraogo de Oubri-Yaooguin à une quinzaine de kilomètres à l’Ouest de Ziniaré; recruté de force pour les chantiers des travaux forcés du Soudan français et les cultures du coton ; ils furent 310 à quitter Ziniaré; seuls 10 des 310 purent revenir en vie, et lui, pour continuer sur les travaux forcés de Côte d’Ivoire; revenu en loques, seule sa femme le reconnut; le Djiba Naba, prince héritier de la cour du Mogho Naba; on l’inscrit pour la guerre 39-45; le même jour alors que Félix Boigny peinait à recruter des africains pour la Guerre, 10 000 mossi s’engagèrent pour accompagner ce prince héritier; il revint lui-même en loque et son père, le Mogho Naba Koom ne le reconnut pas et choqué, ce roi des plus grands bâtisseurs de l’histoire de la Haute-Volta pour sa reconstruction, devait mourir peu après.

Dans ce drame des hommes et de leur pays, on disait qu’ils n’avaient pas à penser à une Indépendance car, le pays et ses hommes étaient incapables de fabriquer une aiguille. Et cependant,  pour la période, un voltaïque Joseph Conombo,   a été le premier africain,  à être entré dans un gouvernement de la France en qualité de Secrétaire d’Etat à rang de ministre; ce ministre, je me rappelle  est celui-là même qui en 1956 est venu par le train parti d’Abidjan, passa par Koudougou où descendu, il nous serra des mains des officiels dont, je puis dire, moi-même au CM2 en tête des enfants des écoles  avant de continuer; je lève une équivoque soulevée plus tard; Houphouët Boigny est entré dans un gouvernement Français, mais plus tard pour le portefeuille de l’ Agriculture.

Et ce pays avait des hommes; Lompolo Koné outre ses fonctions éminentes, créa et dirigeait la grande Revue de l’Afrique de l’Ouest, TRAIT D’UNION à Dakar;  Moussa Kargougou remporta le grand prix de l’Art oratoire de l’Afrique de l’Ouest, la maison des jeunes et de la culture de Gaoua remporta en 1954 le premier prix des Maisons de la culture de l’Afrique de l’Ouest; Ouédraogo Kango Gérard  de sa voix de Stanford, haranguait les foules à partir de radio Sénégal; à l’époque pour anecdote il n’y avait que 5 postes radios à Koudougou et on s’y agglutinait avec fierté pour apprendre de la grandeur des hommes de notre pays.

Si tous les pays de l’Afrique noire croient aux vertus de l’Indépendance, notre pays pouvait et devait aussi aspirer à l’Indépendance, apparaissant avoir été celui qui a le plus souffert de la servitude du joug colonial.

Et le 5 Août 1960 vint

Le 4 Aout, dans la soirée, les jeunes, dont moi, avions quitté nos régions dont moi de Koudougou pour Ouagadougou et avions envahi, la grande place de l’esplanade du palais du Gouvernement et du Palais présidentiel où le président Maurice Yaméogo, la nuit du 5 Aout à Zéro heure, devait proclamer l’Indépendance du pays.

C’est pour cela que toutes les générations du moment, en particulier la jeunesse dans un engouement indescriptible et par conviction, s’engagea et de plain-pied pour appuyer les pouvoirs de gouvernance pour que le pays reste debout et dans la construction; les autorités du pouvoir faisaient également confiance à toute la population en particulier, à sa franche jeune et, sans réserve. Chaque jeune savait qu’il avait un rôle actif à jouer ou se devait de le forger.

Ainsi, me concernant, à titre indicatif de la fonction de la jeunesse du moment dans la construction du pays, j’ai arrêté les études en Doctorat en 1973 pour rejoindre le pays en 1973 à cause de la famine et de la sécheresse qui frappait toute la zone soudano-sahélienne avec des morts. Le 9 mai 1075 le Conseil des ministres du gouvernement de la république présidé par le chef de l’Etat, président du Conseil des ministres, bien que avocat dans la Justice, me nomma président de la délégation spéciale pour l’administration de Ziniaré le 9 mai 1975 rapporté au Journal Officiel de la Haute Volta du 5 juin 1975; je salue dans cette auguste assemblée certains de mes collaborateurs qui travaillèrent avec moi a Ziniaré dont l’un des doyens actuels de la ville, SAWADOGO Maurice qui fut mon secrétaire général.

En 1997, le maire de la ville de Ouagadougou (monsieur Simon COMPAORE), capitale du pays créa la commission de toponymie pour baptême des rues, places et sites de la ville. Je fis débaptiser tous les noms des sites en rapport et conduisant à l’esplanade du Palais présidentiel ou avait été proclamé et d’ailleurs en ma présence, l’Indépendance de notre pays, pour marquer et le pays et son Indépendance.

Ainsi la place ROOD WOKO qui existait depuis plus de 6 siècles et jouxtant le premier palais du Mogho Naba qui sera déplacé à l’avènement de la colonisation de même que ce ROOD WOKO marché de Ouagadougou, cette place à la colonisation avait pris le nom de Place d’Armes avec les colons, puis plus tard, place du 3 Janvier, puis encore plus tard, Place de la Révolution; cette place sous la commission de toponymie que je présidais pris le nom de Place de la Nation.

L’avenue qui partait de cette place pour la Place des Nations unies à lier le tout au lieu de la proclamation de l’Indépendance pris le nom d’Avenue de la Nation; de la place des Nations Unies, terminus de l’Avenue de la Nation jusqu’au lieu où l’Indépendance fut proclamée fut désormais baptisé avenue de l’Indépendance. L’esplanade ou a été proclamé l’Indépendance du pays (en fait estrade du Palais Présidentiel) qui portait le nom place HO-CHI-MINH fut débaptisé à prendre désormais l’appellation de Place de l’indépendance, parce que pour nous, une telle place qui consacre l’Indépendance du pays ne peut porter pour nom de baptême d’une personnalité excentrique inconnu du pays dusse cette personnalité être honorable.

Les autorités gouvernementales de notre pays pour marquer l’Indépendance jusqu’aux couches les plus reculées du pays ont décidé la commémoration de façon tournante dans les chefs-lieux de régions de l’anniversaire de cette Indépendance, à unir le cœur, les esprits et les bras de la construction nationale.

Celle du Plateau-Central était la dernière à n’avoir célébré cet évènement majeur de notre histoire nationale. Cela peut être une chance pour cette région à fédérer tous les acquis de réalisation de l’auréole de cette fête, même si des réserves peuvent être apporté à une telle affirmation.

Mais cette position extrême réservée a cette région peut être une chance de contribution a une réalisation pleine et entière des valeurs souhaitées de commémoration de cette évènement majeur.

Le Plateau-Central est avant tout le berceau d’un des 67 groupes ethniques du pays et l’origine du Mogho dont la capitale définitive sera sous le Mogho Naba Zombré, Ouagadougou

Ziniaré est à peine à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou. C’est dire que pour déconcentration de certaines infrastructures de la capitales, une décentralisation peut être envisagé ici qui serait de nécessité mais aussi d’utilité pour toute la vie nationale.

Le Oubritinga, c’est une mosaïque de peuples ; on a ainsi les Mossé, les Ninissi, les Younyonssé dont la localité mythique de Guiloungou, pour beaucoup, fondateurs des Younyonssé qui couvrent actuellement et pratiquement toutes les zones du Burkina Faso.

Ces Younyonssé qu’on retrouve à Mankougdougou, Boassa, Tingandogo (Ouagadougou), on les retrouve aussi à Koudougou (sous branche des Soukobsé), a Nanguiela, plus loin à Pilimpikou et même par affinité ou peut être lien consanguin d’origine, les Foulsé, Kouroumba, etc. beaucoup de peuples ici, s’identifient par leurs origines en disant: MBA YII GUILOUNGOU (Mon ancêtre a pour origine Guiloungou).

Pour le Mogho, c’est le Tingsoba de Guiloungou, harcelé par les Ninissi, autre peuple autochtone qui envoya sa fille Pougtoenga auprès du roi de Tenkodogo, Zoungrana dans l’espoir un héritier male et Moaga des peuples conquérants pour venir délivrer les Younyonssé des griffes des Ninissi.

Le Oubritinga, le Plateau Central, c’est une véritable mosaïque et sa richesse vient de là; pour les peuples, on citera, les Mossé, les Younyonse, les Ninissi, les peulhs (dont le chef de Barkoundouba dans la coutume est considéré comme le doyen de tous les peuls du Mogho, cela entendu de Boulsa à Thyou du Sud ou de Manga à Yako), les Yarsé (commerçants d’origine Mandingue, les Kouanda, Derra, Soré, Kanazoé), les Marinsé ou Sonraï (teinturiers et plusieurs fonctions artisanales).

On citera au niveau des fonctions d’occupation et de croyances que le Oubritinga renferme beaucoup de prêtres devins, les Bagba ou devins classiques à différenciation avec les poessés ou devins de cour; sur ces Bagba, en 1979, invité aux Etats-Unis, j’ai parcouru beaucoup d’états et d’universités et de centres profonds de la culture, un anthropologue a fait plus de 2000 Km pour me retrouver, ayant appris que j’étais à Atlanta, patrie de Coca Cola et même dans la famille du Pasteur Martin Luther King. Il me retrouva et me surprit en disant que lui et plusieurs anthropologues et chercheurs ont voulu connaître l’origine des cheveux en broussaille souvent mal entretenus des rastas; ils ont parcouru les iles et l’Afrique noire sans aucune indication; à leurs dernières nouvelles, on leur dit de se rapprocher de moi pour le Burkina sur le point de savoir si un groupe ethnique avait des cheveux qui ne s’entretenaient pas et qu’on laissait vivre à leur manière. J’ai répondu par l’affirmative; il s’agit des Bagba; dans leurs coutumes et a l’origine, les doyens Bagba ne doivent jamais laver leurs cheveux; il faut les laisser pousser, grandir à l’extrême, c’est-à-dire surtout ne jamais les laver a moins que l’intéressé ne soit surpris et battu par la pluie. Une des grandes devises de ses Bagba est: ZOOB BILIG BANG YUUMA.

C’est à dire, les cheveux entrelacés et crasseux indique l’âge et la puissance. Je signale que leur tenue rituelle est incrustée de 6000 cauris et la coiffure de la tête est dominée par une sorte de tête de calao (koul-suuga). Ils dansent en tenant à mains, droite et gauche de longue castagnettes et consulte l’Imanat en jetant des cauris. C’est-à-dire que le mode de cheveux des Rastas proviendrait du Burkina Faso, plus précisément du Plateau-Central, de l’Oubritinga. Ce sont les familles à Ziniaré qui portent le nom de famille de VOO-KOUMA (bosquet de kapokier à fleurs rouge). On notera que dans ce milieu, les bosquets de kapokiers à fleurs rouges, les terres dénudées (zi-peele), de même que les bosquets de tamarinier (pus-sirden) apparaissent être des lieux hantés qui ne peuvent être exorcisées que par ces devins Bagba.

La richesse de la région provient aussi des croyances. Les religions traditionnelles se marquent et se différencient par des masques (les Younyonsé, masque a lame (Karinsé) ou masque a toge noirs (les soukobsé); les Mossé par les masques Mowaondo ou Luili-ouando).

Le Oubritinga s’illustre également par l’eau telle que les barrages de Ziga et Loumbila qui alimentent la capitale.

Les folklores s’étendent ici à l’infini dont le Warba de Zorgho, Mogtedo; les Wiis-komba, les castagnettes, un peu partout.

On notera sous l’angle des spiritualités que si en Occident le Dieu des chrétiens, le Dieu des musulmans, le Dieu des juifs est appelé le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de tout le Mogho, adopté par les peuples anciens dont les Ninissi et les Younyonsse qui remontent à près de 6000 ans de notre ère, le Dieu commun est appelé Naba-Ziid Wendé, le Dieu de Naba Zida; ce mythique Zida est resté caché par la coutume depuis l’origine au 12è siècle jusqu’à pratiquement 1980 ou les plus hauts dignitaires du Mogho ont consentis à la révélation de sa situation dans le village de Manega du Zitinga et du Oubritinga.

Sous réserve de ces dernières années, on n’a pratiquement pas enregistré d’incompréhension entre les groupes ethniques et jamais au point de vue de relations entre les religions et les régions. L’unité est totale, la fraternité, totale. Les terres de notre temps devenues monnayables ont entrainées des revendications mais à ce jour et partout, amicalement solutionnés.

C’est-à-dire que tout le PPlatea-Central, c’est un seul peuple de cohésion social absolu, tous prêts comme un seul homme pour la construction du pays et la construction de la fête nationale qui consacre la dignité et l’Indépendance de ces hommes.

C’est pour cela, une fois de plus que je voudrais adresser mes sincères remerciements à toutes les franges de la population, des forces vives du Plateau-Central qui m’ont pressenti avec le pouvoir administratif et d’Etat pour parrainer cette auguste assemblée.

Je sais, pour avoir été haut responsable comme sus dit de l’administration de ce pays que chaque femme, chaque enfant, chaque homme, chaque religieux, chaque âge et chaque composant de l’administration, tout le monde s’y consacrera et sans réserve au succès de ce 11 décembre 2021.

Nous sollicitons les autorités publiques, et toutes les personnes physique ou morales de bonne volonté de bien vouloir accompagner le Plateau Central à la commémoration de notre fête de l’indépendance.

(…)

Monsieur le ministre de l’Administration Territorial de la Décentralisation et de la Cohésion Sociale, je vous souhaite la bienvenue au Plateau Central, au Oubritinga, à Guiloungou, puis je me permettre de dire, en fait, chez vous !

Je voudrais être compris : j’ai été informé que SAWADOGO Simon, vous êtes de Sabcé, dit aujourd’hui du Bam, impliquant dans la localité les deux groupes ethniques de l’implantation des Mossé, à savoir les SAWADOGO younyonssé et les Ouédraogo Mosse; la gouvernance relevant des Nakomsé, c’est à dire les Mossé. Ainsi, votre région relève au niveau de sa fondation de Sabcé de Saponé, crée par le Mogho Naba Kouda, 9è Mogho Naba; Sabcé est appelé : «Sabcé kon viig naba», ou il ne manquera jamais de chef a Sabcé.

Il est dans la zone de Sabcé de Bam, un sous village mythique appelé wazéélé ; ce Wazéélé est appelé ‘’Wazeelé wont butu’’

Savez-vous monsieur le ministre que dans le Oubritinga, il y a un autre Sabcé, appelé ici ‘’Sabcé ya-tom’’, et un sous village non moins mythique appelé Wazéélé mais ‘’Wazeel yaolga’’, dans la zone de la terre de Zida, le Zitinga.

Et comme, je l’ai dit, d’évidence, les Sawadogo ont pour origine Guiloungou du Plateau Central, vous comprenez que votre famille de Younyonssé cohabitant avec les Mossé ont pour origine Guiloungou et les Nakomsé, certes Sapone, 9è Mogho Naba, c’est à dire pour origine toujours Guiloungou de la famille de Oubri mais aussi de Ziniaré, le marché de Guiloungou.

C’est pour cela, monsieur le ministre d’Etat que je me suis permis de vous souhaiter la bienvenue dans cette région qui coutumièrement est votre origine.

Si je me suis permis cela, outre les liens de parenté, je veux tout simplement vous dire que mon grand vœux et que Président de la présente cérémonie, vous soyez l’avocat de la région du Plateau Central auprès du gouvernement et certainement auprès de l’Excellentissime ‘’l’autre’’ qui serait aussi pas très loin du Oubritinga et du Plateau Central pour conjugaison de toutes les énergies pour que tout ce qui est intellectuel, matériel, financier, spirituel soient mis en œuvre pour permettre à cette région de répondre de la grandeur des festivités du 11 décembre 2021 et de la plénitude de toutes les infractions nécessaire pour implantation à répondre de cette commémoration de l’Indépendance.

(…)

Mon plus grand vœu, notre plus grand vœu et tout le Plateau Central s’y consacrera, est que au sortir du 11 décembre 2021, chaque Burkinabé venu, chaque étranger venu se dise et dise: ZII YANRE (ZINIARE), «On n’a jamais vu ça».

Je vous remercie de votre bienveillante attention.

Maitre PACERE Titinga Fréderic, Naba Panantougri de Manega, Trésor Humain Vivant (Burkina Faso-UNESCO)

Chevalier de la Légion d’Honneur Française, Grand’Croix de l’Etalon, Ordre National

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Lino Ramdé

Journaliste
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