Election au Burkina Faso : Le CSC rencontre les responsables de médias pour règlementer la période de pré-campagne

Des responsables de médias présents lors de la rencontre

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A quatre mois des élections présidentielle et législatives, le Conseil Supérieur de la communication (CSC) a eu des échanges avec les responsables des médias sur la couverture médiatique des activités politiques en période de pré-campagne. C’était le 29 juillet 2020, à Ouagadougou.

Dans le souci de contribuer à la tenue d’élections apaisées au Burkina Faso, le Conseil supérieur de la communication a rencontré les responsables de médias sur leur rôle en période de pré-campagne. Cette période débute le 03 août et prend fin le 31 octobre, à 24 heures. A cette rencontre, le CSC a invité les médias à respecter l’article 68 bis du code électoral, adopté par le Conseil National de Transition en 2015. Selon cet article, « est interdite, quatre-vingt-dix jours avant l’ouverture de la campagne électorale, la couverture médiatique de toute campagne électorale déguisée. Le cas échéant, toute personne ayant intérêt peut saisir le Conseil supérieur de la communication (CSC) garant du principe d’égalité entre les parties en compétition ».

Les médias devraient donc se soumettre à cette loi, sous peine de se voir sanctionnés par le CSC. C’est pourquoi, Mathias Tankoano, président du CSC, a invité toute la presse au respect stricte de la loi. Seul le chef de l’Etat et le gouvernement bénéficient toujours des couvertures médiatiques. Cependant ces couvertures doivent se faire dans le strict respect des fonctions des ministres, sans emblème de parti politique.

Toujours selon cette loi, les avis et communiqués des partis politiques sont autorisés. Quant aux partis qui n’ont pas encore investi leur candidat, la loi prévoit une seule couverture médiatique pour la cérémonie d’investiture. Néanmoins, les émissions de débats politiques, dans certains médias, feront l’objet d’un suivi de la part du CSC afin d’éviter la diffusion de propos déplacés, a confié Mathias Tankoano.

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Lino Ramdé

Journaliste
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