Assemblée sectorielle des projets et programmes 2021 du secteur « environnement, eau et assainissement » : 25 projets pour améliorer le secteur
Le ministre de l’eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro, a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux de l’assemblée sectorielle des projets et programmes 2021 du secteur « environnement, eau et assainissement », ce mardi 15 juin 2021 à Ouagadougou. Ces travaux visent à faire le point des dernières assemblées sectorielles tenues en 2019.
Le ministère de l’eau et de l’assainissement, dans le souci de faire de l’investissement public un levier important de croissance économique de lutte contre la pauvreté et en vue d’améliorer l’efficacité des projets et programmes pour un meilleur impact pour le développement a institué des instances de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des projets et programmes. Ces instances se tiennent conjointement avec le ministère de l’environnement, de l’économie verte et des changements climatiques et celui de l’urbanisme, de l’habit et de la ville tous les deux ans. Pour le ministre de l’eau et de l’assainissement, Ousmane Nacro, « cette session est essentielle car elle va se pencher sur les résultats qui ont été produits ces deux dernières années. Elle permettra également l’examen et l’adoption du projet de rapport consolidé de l’évaluation des projets et programmes de développement du secteur au titre des année 2019-2020 et la reformulation des recommandations susceptibles de dynamiser d’avantage la mise en œuvre de ces projets ». A l’en croire, 25 projets et programmes ont été évalués sur la base de critères et d’indicateurs de performance en rapport avec l’efficacité et la bonne gouvernance. Sur ces 25 projets, 23 projets relèvent du ministère de l’eau et de l’assainissement et les deux restants au titre du ministère de l’urbanisme, de l’habit et de la ville et du ministère de l’environnement, de l’économie verte et des changements climatiques. A cette occasion, Ousmane Nacro a apprécié le résultat de l’évaluation cumulée de 2019. Selon lui, onze (11) projets ou programmes sont classés au premier rang, encore appelé programme de développement « vert » car ils ont un impact sur réel sur le développement. Dix (10) projets et programmes dits projets ou programmes « orange » sont également classés au second rang du fait de leur impact moyen. Les quatre (4) derniers sont classés au troisième rang et sont nommés projets de développement « rouge » car ils regroupent les projets qui ont un impact faible sur le développement.
Certains projets ont été confrontés à des difficultés notamment le contexte sécuritaire, les défaillances de certains entreprises en charge des travaux, le ralentissement des travaux dû à pandémie à covid-19 et les difficultés dans la chaine de passation des marchés.
Carine Pierrette Zongo
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