Ouahigouya : Me Farama invite les populations du Nord à l’insurrection électorale

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Le Candidat à l’élection présidentielle,  Ambroise Segui Farama de l’Organisation des peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF) a  expliqué son projet de société   à l’électorat de la région du Nord, le 16 novembre 2020  à Ouahigouya.

Le candidat de l’Organisation des peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF), Ambroise Segui Farama a présenté son programme de société aux populations de Ouahigouya le 16 novembre 2020. Dans ledit programme, sa priorité est de libérer le Burkina Faso des mains des « forces du mal ». « Nous devons travailler à reprendre le pays en main, à défendre l’intégrité de notre territoire et à assurer la cohésion sociale car un tiers du territoire du Burkina n’est plus contrôlé. On se retrouve aujourd’hui avec plus de 2000 personnes tuées, 2500 écoles fermées, 350 000 élèves  qui ne peuvent plus y aller  et un million de Burkinabè déplacés », a-t-il souligné. Pour lui, c’est parce que la jeunesse est sans emploi qu’elle est  recrutée et instrumentalisée  à prendre les armes pour attaquer leurs propres frères.

Le candidat compte créer des unités de transformation dans toutes les régions du pays, toute chose qui va résorber cette question d’employabilité. Cependant, « la  jeunesse doit être responsable et comprendre que la lutte armée n’est pas la solution. Une fois au pouvoir, nous allons faire en sorte que tous les Burkinabè soient traités de la même façon, qu’ils aient les mêmes droits et avantages  car certains se sentent oubliés» a indiqué Me Farama. Et de poursuivre que les populations ne veulent  plus de la gouvernance  du MPP (parti au pouvoir) qui refuse de reconnaitre l’existence d’un problème.  «Nous sommes obligé de  chasser  le candidat  Roch Kaboré le 22 novembre en opérant une insurrection électorale », a-t-il déclaré. Une fois le pays libéré, il faut s’attaquer aux grands chantiers de développement. Pour lui,  le développement commence par la commune, par le milieu rural  car  80% des populations y vivent. « La solution c’est l’accompagnement du monde rural. Il va se faire  par la création d’une banque agricole. Nous allons donc permettre au monde paysan de s’organiser en groupement  et avoir accès aux crédits pour l’entreprenariat », a declaré M. Farama.

La femme au cœur du programme

De son avis, sa révolution d’un Burkina Faso nouveau  sera axée sur la femme  car quand celle-ci a des ressources, cela  profite à toute la famille. « C’est pourquoi, nous allons donner des crédits aux femmes en vue de mener  leurs activités génératrices de revenus » a précisé, celui qui aspire à devenir le « futur président ». L’équipement des  hôpitaux, l’accès à l’eau potable, la construction des  écoles, ce sont entre autres, des projets à réaliser pour le développement du pays. Celui-ci compte avoir les ressources pour le faire dans  la production minière. A l’entendre, «  l’or du Burkina Faso à lui seul suffit pour développer la nation ». Une fois à Kosyam,  il sera exploité « par  les burkinabè pour les burkinabè dans leur intérêt » a-t-il ajouté. C’est pourquoi, il a demandé à la population  le jour du scrutin de non seulement le  voter  mais aussi voter  pour les candidats à la députation de la province du Yatenga  à savoir Fatoumata Farama, Salamata Belem,  Siki Traoré et  Souleymane Tall.

« En toute conscience et humilité, je vous demande de  me voter   car c’est ensemble que nous allons réaliser cette révolution tant attendue » a-t-il exhorté.

Angèle Kanon

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Lino Ramdé

Journaliste
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