Législatives 2020 : Les candidates de la région du Nord se préparent pour la victoire
Le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l’Institut national démocratique (NDI) organise du 14 au 16 octobre 2020 à Ouahigouya dans la région du Nord, une session de formation et de coaching au profit des candidates aux élections législatives de novembre 2020.
La loi portant fixation de quota et de modalité de positionnement des candidats et candidates aux élections législatives et municipales est mise en œuvre. Les candidates affutent les armes pour réussir le pari. Dans ce cadre, le Programme des nations unies pour le développement (PNUD) en collaboration avec l’Institut national démocratique (NDI) organise du 14 au 16 octobre 2020 à Ouahigouya dans la région du Nord, une session de formation et de coaching au profit de ces candidates aux élections législatives de novembre 2020. Selon le point focal du PNUD de la région du Nord, Rachidatou Maiga, l’objectif est de renforcer les capacités des femmes politiques de la région en vue d’assurer une bonne préparation au processus et une participation inclusive et efficace aux élections. Le cadre légal et institutionnel des élections législatives, la préparation et l’organisation de la campagne, l’élaboration de la stratégie de campagne, les rôles et les responsabilités de la candidate aux différentes étapes du processus électoral et le rôle de la députée Burkinabè sont, entre autres, les thématiques abordées. Pour elle, la représentation des femmes dans les instances décisionnelles au Burkina est en deçà du minimum exiger par les standards politiques internationaux qui est de 30%. En effet « à l’Assemble nationale 10, 23% dont 13 femmes sur 127 parlementaires, 12,68% de femmes élus dans les conseils municipaux soit 2359 femmes. Ces chiffres démontrent que la proportion des femmes dans les sphères publiques et de décision demeurent faible » a-t-elle souligné. Par cette formation, il s’est agi de de leur donner, à entendre le point focal PNUD, les moyens de développer des savoirs faire et leur permettre de concevoir un bon programme, de mobiliser les ressources nécessaires et de battre une campagne efficace afin d’augmenter leur chance d’être élues. « Nous tenons à soutenir la participation accrue des femmes en politique afin qu’elles puissent apporter leur contribution au processus de réconciliation et de cohésion sociale » a indiqué Mme Maiga. C’est dans le cadre du projet d’appui aux processus électoraux (PAPE) que se sont tenus simultanément ces sessions à Ouahigouya, Koudougou et Bobo-Dioulasso.
Angèle Kanon
Lino Ramdé
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