vendredi le 22 novembre 2024

Coronavirus : Des cas positifs dans la nature

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Une opération de dépistage du coronavirus sur à peu près 800 élèves de l’ENAM, actuellement en stage de formation au GIFA de Bobo Dioulasso a permi d’identifier 189 cas postifs. Cependant, des personnes testées positives ont déserté le camp dans la nuit du 12 au 13 Septembre 2020.

Le nombre de cas de COVID-19 a considérablement augmenté de 193 nouveaux cas en en une journée. Ces cas, 189 viennent d’un cluster identifié à Bobo-Dioulasso. Les cas ont effet été identifiés suite à un test effectué au sein des élèves énarques en stage de formation au camp militaire de la ville. Cette situation représente donc un foyer de la pandémie au niveau de la ville de Bobo Dioulasso. Alors que ces enarques étaient en fin de formation, des mesures avaient été prises pour la libération des cas négatifs. Ceux-ci sont effectivement rentrés chez eux avec une obligation de suivre un traitement médical à J8 et à J14, pour s’assurer qu’ils ne vont pas positiver ultérieurement. « Concernant les cas positifs, une mesure avait été prise pour leur confinement au niveau du camp afin de leur administrer un traitement en mode isolement pour éradiquer la maladie. Ils devaient être totalement pris en charge avant leur retour chez eux, pour ne pas être un foyer de rechute de l’épidémie », a indiqué le docteur Brice Bicaba sur le plateau du 20h de la télévision nationale.


Des personnes testées positives ont cependant déserté le camp et sont sorties. Selon des propos du directeur général de l’ENAM Dr Awalou Ouédraogo, sur les ondes de Radio Oméga, « L’ENAM va prendre ses responsabilités et des mesures fortes seront prises ». S’agissant de cas symptomatiques et assymptomatiques, ils sont invités à rejoindre le camp, ou appeler le numéro vert 3535 pour s’imprégner de la conduite à tenir. « Bien que n’étant pas malades du fait du jeune age, ces cas positifs représentent une grave ménace pour les vieilles personnes et les diabétiques si toute fois ils rentraient en contact avec eux, car ce sont eux qui sont plus vulnérables à la maladie », explique Dr Bicaba.


« L’augmentation des cas de coronavirus ces dernières semaines au Burkina s’explique par un relâchement de l’application des mesures barrières. A la fin du mois d’aout, le taux de reproduction de base de la maladie est passé au dessus de 20», déplore Dr Brice Bicaba.

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Lino Ramdé

Journaliste
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