Régulation des médias : le CSC entend jouer sa partition pour l’évolution du pays

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Après sa nomination à la tête du Conseil supérieur de la communication, le président Louis Modeste Ouedraogo est allé ce mardi 17 septembre 2024 présenter ses civilités au chef du gouvernement et prendre conseil pour la suite de sa mission.

Le nouveau président, Louis Modeste Ouedraogo a ainsi confié au premier ministre, la dynamique qu’il entend insuffler à l’institution pour relever les défis du moment et ainsi contribuer à l’évolution du pays.

« Nous voulons affiner nos modes de régulation pour répondre aux nouvelles réalités, notamment la gestion des réseaux sociaux, qui représentent aujourd’hui un défi majeur. Ainsi, nous sommes très satisfaits de l’accueil du Premier ministre, qui nous a promis son soutien pour renforcer les capacités opérationnelles de notre instance », a t-il déclaré.

Lors de cette rencontre, le premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson de Tambèla a insisté sur la nécessité pour le Burkina Faso de suivre une voie indépendante, adaptée à ses réalités et de se conformer à ses propres normes de démocratie et de liberté de presse.

Pour lui seul l’intérêt du pays doit compter et on doit ne pas faire du  » journalisme pour faire du du journalisme. Le journaliste doit aider à construire son pays ». Pour lui, l’utilisation des réseaux sociaux doit être également mesurée.
« En Iran, par exemple, WhatsApp ou TikTok sont difficilement accessibles, mais cela n’a pas empêché le pays de se développer. De même en Chine, l’information est strictement encadrée. Malgré cela, ces Nations ont atteint un niveau de développement remarquable grâce à la discipline et à la rigueur », a-t-il souligné.

«Tout ce qu’on fait dans la vie doit avoir un objectif, c’est-à-dire qu’on doit savoir où on va. Pour nous autres, c’est fini donc tout ce qu’on doit faire actuellement, c’est de penser au bonheur de nos enfants, à leur avenir. On doit construire le pays de sorte que ceux qui viendront après nous sachent que des gens ont pensé à eux », a-t-il soutenu.

Le CSC a donc pris l’engagement de bâtir une régulation de la communication qui soit au service du développement du Burkina Faso, en tenant compte des réalités locales tout en s’adaptant aux défis globaux.

Source: Primature

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