Au tour du Sport : Cs Médias réunit des experts sur les questions de formation et de reconversion des footballeurs

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Ce vendredi 25 novembre 2022, CS Médias a organisé la première édition de « Au tour du Sport », une activité de partage d’expérience avec des experts du football burkinabè.

La reconversion et la formation des footballeurs étaient notamment au cœur des discussions de cette première édition. Selon Moussa Ramdé, promoteur de CS Médias, notre football souffre de plusieurs maux. « La recherche de solution doit passer par un cadre d’expression où les experts du monde du football vont réfléchir à trouver des solutions qui vont nous mettre sur les rails du développement » a-t-il confié.

« La formation des jeunes est orpheline car on ne sait pas qui s’en occupe. En plus de cela, il y a très peu d’investissement. Il faut mettre une politique de formation en place pour rehausser le niveau et cette politique n’existe pas » a déclaré Daouda Sanou dit Famozo, l’un des communicateurs de l’activité. « J’ai posé trois questions : quelle est notre formation des jeunes à l’heure actuelle ? Vers où voulons-nous aller ? et Que faire pour y arriver ? Déjà on trace les grandes lignes d’une politique de formation et chacun saura le rôle qu’il doit jouer. Aujourd’hui la formation des jeunes, c’est des ambitions individuelles, des projets individuels, motivés beaucoup plus par le gain financier que par la production de joueurs talentueux » a laissé entendre Daouda Sanou.

Daouda Sanou

Invité à partager son expérience sur la reconversion des footballeurs, Ibrahim Traoré dit Baya a déclaré que la reconversion des footballeurs doit commencer dès le bas âge. « Dès le bas âge déjà, il faut soit s’intéresser en même temps au foot et à l’école ou à un métier. Il n’y a pas que l’école qui va vous trouver une rémunération. Vous pouvez apprendre d’autres métiers comme la plomberie, la menuiserie, la soudure… » a argumenté Ibrahim Traoré. Le triste constat est que la majorité des anciens footballeurs n’ont plus de revenus lorsqu’ils arrêtent de jouer et ils deviennent des cas sociaux difficiles à gérer. Ils sont obligés de tende la main pour pouvoir survivre » poursuit Ibrahim Traoré. Pour lui, il faut dans les centres de formation sensibiliser les jeunes sur ces questions importantes. Au cours de l’activité, une communication a aussi été faite sur l’agriculture, comme un domaine d’investissement possible pour les footballeurs.

Ibrahim Traoré dit Baya

« Nous avons approché nos ainés qui ont apprécié la pertinence de nos idées et qui n’ont pas hésité à nous accompagner » a confié Moussa Ramdé au sortir de l’activité. Après cette première édition sous le thème « Football : today and tomorrow », qui a connu la participation de footballeurs, d’entraineurs et de présidents de clubs, le promoteur nourrie l’espoir d’une deuxième édition encore plus aboutie.

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Lino Ramdé

Journaliste
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