Lutte contre l’insécurité urbaine : 5 présumés malfrats mis aux arrêts à Ouagadougou
Le Commissariat de Police de l’Arrondissement de Boulmiougou a mis aux arrêts un réseau de présumés malfrats composé de 5 personnes dont l’âge est compris entre 25 et 50 ans. Ces derniers s’adonnaient aux activités de contrefaçon de billets de banque, de faux monnayage et d’escroquerie.
C’est avec des rames de papier, coupées en billet de banque, de la peinture et à l’aide d’une machine de flashage de ces malfrats arrivaient à duper les populations pour leur soutirer des grosses sommes d’argent.
» Ils font croire qu’ils ont une machine qui produit de l’argent et effectivement ils font une démonstration. Ils prennent le soin d’introduire de vrais billets de banque et lorsqu’ils manipulent la machine ce sont ces billets sortent. Ensuite ils disent à leur victime d’aller dépenser cette somme et il arrive à le faire sans être inquiété. De là, il y’a une confiance qui s’installe entre eux, à expliqué le commissaire de police Youssouf Dianda concernant le mode opératoire de ces faussaires.
» Puis, ils manipulent la machine de flashage de telle sorte que les vrais billets sortent d’abord. Ils font alors croire à leur client que cela est dû à un manque de gaz ou d’encre pour la machine. Ils va réclamer par la suite de l’argent à sa victime pour aller acheter le gaz et les cartouches d’encre qui coûtent extrêmement cher pour mieux parfaite la flashage des billets. Une fois la somme d’argent encaissé, ils coupent tout contact avec ce dernier », a-t-il poursuivi.
La dernière méthode consiste à coller les billets de banque côte à côte et les placer dans les cantines. Ils collent de vrais billets en surface puis ils insèrent des faux billets au milieu.Au moment de leur arrestation, ces supposés malfrats était en pleine fabrication de faux billets dont la valeur est estimé à 400 millions de francs CFA, et qui était destiné à un client étranger.
Tout en remerciant la population pour sa collaboration, la police nationale interpellent les jeunes à faire attention au gain facile.
Carine Pierrette ZONGO
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