Classement mondial de la liberté de la presse : le Burkina perd 4 places

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A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse célébrée chaque 3 mai, Reporters sans Frontières a dévoilé son classement mondial de la liberté de la presse. Le Burkina Faso passe de la 37e place à la 41e.

L’insécurité et l’instabilité politique expliquent ce recul au classement mondial. « Dans le Sahel, l’insécurité et l’instabilité politique ont fortement progressé et le journalisme y est, ces derniers temps, attaqué de manière spectaculaire. En 2021, deux journalistes espagnols ont été tués au Burkina Faso (41e), le reporter français Olivier Dubois a été enlevé par un groupe armé au Mali (111e) et plusieurs journalistes ont été expulsés du Bénin (121e), du Mali ou du Burkina Faso », déclare RSF dans son analyse des différents visages de l’Afrique.

Reporters Sans Frontières définie la liberté de la presse comme « La possibilité effective pour les journalistes, en tant qu’individus et en tant que collectifs, de sélectionner, produire et diffuser des informations dans l’intérêt général, indépendamment des interférences politiques, économiques, légales et sociales, et sans menaces pour leur sécurité physique et mentale ». De cette définition 5 indicateurs clés ont été dégagés pour établir le classement mondial. Il s’agit du contexte politique, du cadre légal, du contexte économique, du contexte socioculturel et de la sécurité.

Cette année, le Burkina Faso célèbre la journée mondiale de la liberté de la presse sous le thème : « Les médias burkinabè face à la révolution numérique : comment mourir pour mieux renaitre ».

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