Politique au Burkina : Un nouveau mouvement est né

Mouvement sens

Photos: filinfos.net

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A quatre mois des élections couplées, un nouveau mouvement est né, le 02 Août 2020. Il s’agit du mouvement SENS. Porté par plusieurs personnes de différentes tranches d’âge, et d’horizons divers, ce mouvement ambitionne de rompre avec les « mauvaises habitudes » et compte faire la politique autrement.

« Servir et non se servir ». Tel est le slogan du nouveau mouvement SENS. Il est d’obédience politique et ambitionne « tracer une ligne de rupture avec la mal-gouvernance », selon son coordonnateur national, Me Guy Hervé KAM. Le mouvement se dit être porteur de patriotisme, d’honneur, d’intégrité, d’honnêteté, etc.

SENS est aussi fondé sur les bases de la civilisation africaine et croit au panafricanisme pour un développement de l’Afrique. Selon Me Kam, « l’engagement du mouvement se nourrira du rêve de Sankara » et s’inspirera également de Nelson Mandela et de Joseph Ki-Zerbo.

Pour les élections à venir, le SENS compte susciter et soutenir des candidatures indépendantes pour les législatives. Il ne s’intéresse pas, pour l’instant, à la présidentielle. Il veut, plutôt, participer dans les prises de décisions, au niveau de l’assemblée nationale.

Les acteurs du mouvement SENS sont déterminés à inventer « un Burkina de justice sociale, de démocratie authentique, de bien-être quotidien et de paix, dans une Afrique réconciliée avec elle-même. C’est avec désolation que nous constatons que les anciennes recettes et formules sont servies par la majorité de la classe politique », a déclaré le coordonnateur national. Le mouvement veut ainsi proposer une nouvelle offre politique aux Burkinabè.

Les Burkinabè de tous âges et de tous horizons représentés

Selon les premiers responsables du mouvement, il regroupe tous les Burkinabè, des 13 régions, qui veulent rompre avec les mauvaises pratiques en politique. Il comprend aussi bien des jeunes que des femmes. Dans l’équipe de la coordination nationale, toutes les tranches d’âge sont respectées. D’ailleurs, le coordonnateur national adjoint est étudiant. Il est âgé de moins de 30 ans. Les femmes occupent également plusieurs postes dans l’équipe et la diaspora y est représentée.

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Lino Ramdé

Journaliste
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