Burkina : la Cour royale de Tiébélé en lice pour rejoindre le patrimoine mondial de l’UNESCO

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La Cour royale de Tiébélé un ensemble architectural et artistique d’une grande valeur historique et culturelle situé au Centre Sud dans la province du Nahouri pourrait être inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à l’issue de la 46ème session du Comité du patrimoine mondial prévue du 21 au 31 juillet 2024 à New Delhi en Inde.

La candidature de la Cour royale de Tiébélé va être présentée par une délégation burkinabè qui prendra part aux travaux de cette 46ème session du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Si la candidature aboutit, la Cour royale de Tiébélé deviendra le quatrième site du Burkina Faso à figurer sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, après les ruines de Loropéni, le Complexe W-Arly-Pendjari et les sites de métallurgie ancienne du fer.

La Cour royale de Tiébélé est un ensemble architectural et artistique d’une grande valeur historique et culturelle. Située dans le Centre Sud du Burkina Faso, elle fut la résidence des rois gourounsi de la dynastie Tiebélé du 19ème au 20ème siècle. Le site se compose de plusieurs cases décorées de motifs géométriques complexes et colorés, qui représentent des symboles religieux, ancestraux et de la vie quotidienne. La Cour royale de Tiébélé est également un lieu important de pratiques culturelles et religieuses vivantes.

Outre ces trois sites inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Burkina a également identifié cinq autres sites dont il a l’intention de proposer pour inscription sur la liste du patrimoine mondial. Sur cette liste dite « indicatives » figure entre autres les gravures rupestres du Sahel burkinabè : Pobé-Mengao, Arbinda et Markoye, les nécropoles de Bourzanga, la réserve de biosphère de la Mare aux Hippopotames de Bala.

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