E-justice au Burkina Faso : extension du casier judiciaire numérique à d’autres localités

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En conférence de presse ce mardi 19 décembre 2023, le ministère en charge de la Justice Rodrigue Bayala, a annoncé la dématérialisation du casier judiciaire dans 13 autres localités du Burkina Faso. Une occasion pour le ministère de revenir sur les plus values de cette plateforme qui offre plus de commodité si l’on se l’approprie.

Selon le ministre Rodrigue Bayala, la dématérialisation du casier judiciaire concoure à la célérité de délivrance des actes, 48 heures après. Elle permet également de délivrer un document fiable grâce à la conservation numérique des décisions de justice. Elle contribue par ailleurs à rapprocher la justice du justiciable.  » Plus besoin de se déplacer pour se rendre à l’administration judiciaire pour l’établissement du casier judiciaire », dit-il. De quoi réduire le coût d’établissement.

Aussi, le casier judiciaire numérique une fois délivré est valable pour la durée d’un mois et est réutilisable à souhait durant cette période. D’où le coût intermédiaire qui porte à 850 les frais d’établissement, a expliqué Rodrigue Bayala.  » Notre objectif, c’est de permettre à chaque burkinabè de pouvoir faire sa demande de casier judiciaire en ligne et de l’obtenir en ligne dans les plus brefs délais et à moindre frais » a t-il déclaré.

Le lancement donc de cette deuxième phase prend essentiellement en compte les localités à fort défis sécuritaires pour pallier l’inaccessibilité à l’administration judiciaire dans ses zones, de même que la situation des burkinabè nés hors du pays. Elle va ainsi concerner les casiers judiciaires délivré par la cour d’appel de Ouagadougou, les actes du ressort du TGI de Bobo-Dioulasso, Tenkodogo, Tougan, Djibo, Dori,Kongoussi, Diapaga, Bogandé et Nouna.

Dores et déjà, le ministère se félicite des résultats engrangés lors de la première phase nonobstant certains difficultés liées à la non maîtrise de la plateforme par les usagers. « Près de 12 000 demandes à moins de trois mois sans tenir compte des demandes en papier », s’est réjoui le premier responsable du département chargé de la Justice. Un modèle d’école pour certains pays de la sous région qui manifeste déjà de l’intérêt pour la plateforme, a renchérit le directeur des services d’information du ministère, Moustapha Compaoré.

La troisième phase est attendu pour le premier trimestre de 2024 et la quatrième et dernière phrase pour le 2 ème trimestre de 2024, a annoncé les autorités judiciaires.

En rappel, la plateforme est accessible à l’adresse https://ecasier-judiciaire.go

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