Burkina Faso : un usurpateur d’identité du président du Faso mis aux arrêts par la BCLCC
BCLCC
La Brigade Centrale de Lutte contre la Cybercriminalité (BCLCC) a procédé à l’arrestation d’un escroc spécialisé dans l’usurpation d’identité suivie d’escroquerie, le faux et usage de faux aux moyens des Technologies de l’information et de la communication (TIC). Selon la BCLCC, cet escroc de nationalité étrangère, est âgé de 29 ans.
A l’aide d’une soixantaine de faux comptes Facebook dénommés « capitaine Ibrahim Traoré » « Ibrahim Traoré » « Traoré Ibrahim » ou « capitaine Ib Traoré », il proposait à ses victimes une aide financière pour financer leurs projets.
« Une fois le contact établit avec ses victimes, il leur transfère une photographie d’une CNIB soigneusement modifiée au nom du capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition via WhatsApp ou Messenger afin de gagner leur confiance. Les victimes sont ensuite mises en contact avec un prétendu gestionnaire de compte travaillant dans une banque de la place pour les formalités liées au programme d’aide », explique la BCLCC.
Une fois que les victimes manifestent leur intérêt, elle doivent entrer généralement en contact avec ledit gestionnaire qui n’est tout autre que le cyber escroc lui-même, usant d’un autre compte WhatsApp. « Celui-ci leur confirme l’existence du programme d’aide financière à hauteur de neuf cent cinquante-six mille (956 000) francs CFA conditionné par un paiement préalable de frais de décaissement d’un montant de cinquante-six mille (56.000f) francs CFA. Dès la réception des frais, A. B interrompt tout contact avec ses victimes », précise la Brigade. Elle précise que les comptes Facebook de certaines victimes ont été piratés après avoir suivi les instructions de A. B.
En plus des activités d’usurpation d’identité, A. B s’adonnait également au chantage et au proxénétisme via les TIC à travers les comptes suivants : « Idrissa Koanda », « Joel KANCE », « Maneson Sawadogo », « Songné Ariane », « Elisabeth Kabore », « Charifatou Ouedraogo » et « Damso la Legende ». Par ailleurs, il se chargeait aussi de recevoir des transactions mobiles money au profit d’autres acolytes résidants dans des pays voisins moyennant une commission de 5 %.
Après son interpellation, A. B reconnait les faits ayant causé plus d’une centaine de victimes. Au terme de l’enquête, A. B a été conduit devant Monsieur le Procureur du Faso près le tribunal de Grande Instance Ouaga 1 pour répondre de ses faits.
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