mercredi le 27 novembre 2024

Burkina Faso : la Plateforme des associations de défense des droits de l’homme dénonce le mépris des opérateurs de téléphonie mobile

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La Plateforme des associations de défense des droits de l’homme (PADDH) dénonce le mépris des opérateurs de téléphonie mobile envers la décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (ARCEP). Dans un communiqué daté du 15 septembre, elle appelle l’Autorité de régulation des communications et des Postes (ARCEP) à déclencher le mécanisme de sanctions disciplinaires.

« La PADDH constate avec stupéfaction que les opérateurs de téléphonie mobile ont refusé d’appliquer la décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (ARCEP) portant fixation des conditions et des modalités de fourniture de services », déplore la Plateforme. Selon elle, cette décision est entrée en vigueur le 13 septembre à minuit.

Il s’agit d’émettre des appels sur tous réseaux avec des bonus, d’envoyer des SMS sur tous réseaux avec des bonus et de fixer un délai minimum d’un mois pour toute suscription supérieure ou égale à 1 giga, de couper les bonus les plus courts, avant de s’attaquer aux bonus les plus longs et de rembourser les bonus coupés, après la souscription d’une offre similaire. Pour elle, « la décision de l’ARCEP est une avancée à la petite semelle qui devrait être suivie par d’autres plus importantes pour des prix abordables et des services de qualité ».

Les opérateurs de téléphonie mobile ont pris le 14 avril dernier des engagements vis à vis des consommateurs. On note la révision du délai de validité des offres, du coût de la connexion, d’une meilleure gestion des bonus des consommateurs et d’une meilleure lisibilité des services payés.

Au regard de ces actions aux antipodes de ces engagements, la PADDH dénonce « avec la dernière énergie des pratiques commerciales à la limite du gangstérisme économique et elle dénonce la violation de nos lois ». Elle appelle les autorités gouvernementales à veiller au respect des lois et appelle surtout l’ARCEP à déclencher le mécanisme de sanctions disciplinaires. Par ailleurs, la PADDH se réserve le droit de faire valoir ses droits auprès du juge.

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