SNC 2023 : La foire du livre et le colloque de la SNC officiellement lancés

Partager sur:

Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme et celui de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales ont procédé le 1er mai 2023 à l’ouverture de la foire du Livre et du colloque de la 20ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) à Bobo-Dioulasso.

L’ouverture officielle de la Foire du livre a débuté avec la visite des stands aménagés à la Chambre de commerce et d’industrie de Bobo-Dioulasso par le ministre en charge de la Culture et celui de l’Education nationale, représentant le parrain de la cérémonie le Pr Adjima THIOMBIANO. A travers cette foire du livre, les hommes et les femmes du monde de la culture veulent cultiver l’amour de la lecture chez les jeunes.

Pour Jean Emmanuel OUEDRAOGO, ministre en charge de la Culture, « la littérature est au cœur de la culture car la première source d’inspiration sont nos Hommes de lettres, nos Hommes de savoirs, ce sont nos valeurs ancestrales. Leurs productions et leurs œuvres portent la culture. La littérature est notre patrimoine et notre culture ». C’est pour cette raison que le prix de la littérature en français (roman, nouvelle, poésie, théâtre, contes et la littérature) et en langues nationales trouve son importance à la SNC, a-t-il ajouté.

Après cette visite des stands, les deux ministres ont procédé à l’ouverture du colloque du quarantenaire de la Semaine nationale de la culture 2023. A en croire le ministre en charge de l’Education nationale, André Joseph OUEDRAOGO, ce colloque est le point d’orgue de la réflexion sur le devenir de la culture dans notre pays. Il a invité les ,sommités du monde de la culture burkinabè présentes à la cérémonie de faire de ces rencontres un cadre de réflexion sur les fondements et l’évolution de la culture burkinabè en ses aspects patrimoniaux et dans la diversité de ses expressions.

Selon lui, « la construction d’une nation unie, solidaire et prospère requiert des hommes et des femmes de culture, un engagement fort, inébranlable, de sorte à puiser dans nos sources et ressources endogènes les ressorts nécessaires à la paix et à la cohésion sociale. Les armes sont efficaces dans une lutte mais la culture peut constituer un rempart contre l’extrémisme violent et le terrorisme », a-t-il affirmé.

Et pour corroborer les propos du ministre Joseph André OUEDRAOGO, c’est Mgr Anselme T. SANON, l’homme de culture et de paix qui a eu le privilège d’animer le premier panel du colloque, sur le thème de la SNC « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale ». Il a invité les populations à accepter leurs différences et à partager les mêmes valeurs, car personne n’est de trop sur cette terre.

SIG BURKINA

Partager sur: