Mois du patrimoine burkinabè : le gouvernement prône la cohésion sociale

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« La préservation du patrimoine culturel est un enjeu majeur dans le contexte actuel de crise sécuritaire au Burkina Faso », selon Bassolma Bazié, ministre d’État, représentant du premier ministre. A cet effet, le gouvernement a consacré la période 18 avril au 18 mai de chaque année, pour promouvoir le patrimoine culturel burkinabè.

« Mobiliser les citoyens et les pouvoirs publics ainsi que les leaders d’opinion autour des curiosités et des lieux de mémoire de histoire du Burkina Faso afin de combler le déficit occasionné par la chute du tourisme externe », tel est l’ambition du gouvernement en instaurant le mois du patrimoine burkinabè.

Selon Bassolma Bazié, la préservation du patrimoine culturel est un enjeu majeur dans le contexte actuel de crise sécuritaire. « Il s’agira pour notre pays de poursuivre la sensibilisation des parties prenantes essentielles. Et en cela, j’engage le département chargé de la culture, conformément à ses prérogatives, à jouer un rôle déterminant », a-t-il indiqué.

Bassolma Bazié, ministre d’État, représentant du premier ministre

Pour le ministre chargé de la culture, des arts et du tourisme Jean Emmanuel Ouédraogo, le mois du patrimoine est une invite à la cohésion sociale, de paix et de l’amour de l’autre. « Il s’agit d’une part de rendre hommage à tous les acteurs qui participent à la collecte, à la protection et aussi à la valorisation de ce patrimoine culturel sans lequel aujourd’hui nous manquerons de repère. Il s’agit ensuite d’inviter tous les citoyens burkinabè à visiter les sites patrimoniaux, à se découvrir eux même, leurs origines et valeurs», a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.

Les membres du gouvernement présents au lancement du mois du patrimoine burkinabè

A l’en croire, il est primordial de se réconcilier avec ses valeurs, car la crise actuelle du pays est liée d’une part à la déperdition d’un certain nombre de valeurs.

Un habitat de l’ethnie Samo

Au cours de cette cérémonie de lancement, les membres du gouvernement ont procédé à des visites de trois sites. Il s’agit du musée et cohésion sociale qui met en exergue les valeurs cardinales qui représente les systèmes traditionnel et moderne de résolution de conflits, du langage des masques fait une ouverture sur les instruments qui accompagnent la sortie des masques ainsi que la contribution des masques sur la cohésion sociale.

Le site des masques

Le troisième site est celui des Habits du Faso. Il regroupe 10 types d’habitats traditionnels rencontrés au Burkina Faso. Il présente l’architecture et le savoir-faire des Burkinabè en matière d’architecture.

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