Défense des droits de l’homme : Chrysogone Zougmoré élu président du MBDHP

Partager sur:

Le 8e congrès ordinaire du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) a pris fin le samedi 19 novembre 2022 après trois jours de réflexion autour du thème « Face à l’aggravation de la situation sécuritaire au Burkina Faso et aux velléités de remise en cause des libertés individuelles et collectives, renforçons nos structures de base pour faire du MBDHP un outil populaire de défense des droits humains ».

Un congrès mise à profit pour dresser le bilan de la situation de protection des droits humains au Burkina dans un contexte de crise exacerbée. Selon les congressistes plusieurs cas de violation des droits humains sous plusieurs formes ont été enregistrées au cours de ces dernières années. Notamment « des atteintes liées à la multiplication des attaques terroristes qui ont engendré des milliers de pertes en vies humaines, des blessés, des traumatismes psychologiques et la restriction des libertés démocratiques au nom de la lutte contre le terrorisme. Elles ont été également marquées par la persistance des conditions inhumaines de détention dans nos prisons caractérisées par la surpopulation carcérale, la promiscuité, l’absence d’hygiène et de toute sorte d’assistance sociale », déplore le MBDHP.

« Ces violations non-exhaustives des droits humains interpellent le MBDHP qui doit se renforcer et se positionner correctement aux côtés des populations dans leur quête légitime du bien-être », a indiqué Chrysogone Zougmoré, président du MBDHP. Doù la nécessité pour le MBDHP d’aller vers de nouvelles perspectives en vu de renforcer la protection des droits humains. Ce qui a donné lieu à l’adoption de six nouveaux actes, à savoir une motion de condamnation des attaques terroristes, et de l’appel à la solidarité en faveur des personnes déplacées internes, une motion de condamnation des exactions et autres atteintes aux droits humains commises dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, une motion de soutien aux luttes des peuples d’Afrique, une résolution pour la dynamisation des structures d’animation du MBDHP, et un appel à la mobilisation populaire pour la défense des libertés démocratiques.

Le 8e congrès du MBDHP s’est refermé avec le renouvellement de l’instance dirigeante qui a une fois de plus fait confiance à Chrysogone Zougmoré pour présider le destin de l’institution.

Partager sur: