Burkina Faso : une coalition de femmes exige la parité dans les organes de la transition

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La coalition des femmes pour une gouvernance inclusive a organisé un point de presse ce lundi 24 octobre dans le but d’interpeller les dirigeants au respect des engagements du Burkina Faso à tous les niveaux pour une meilleure participation des femmes à la gouvernance, gage d’un Burkina Faso apaisé prospère, d’une cohésion sociale et d’un meilleur vivre ensemble.

Pour la porte parole de la coalition Zenabo Coulibaly née Zongo, les organisations féminines ont mené plusieurs actions pour améliorer la représentation et la représentativité des femmes dans les instances de décision électives et nominatives. « Cependant les acquis ne sont pas à la hauteur des attentes et des engagements pris pour le Burkina ». Elle interpelle dans ce sens le président de la transition, chef de l’État pour la prise en compte de la parité dans le gouvernement de la transition et dans le quota qui lui est réservé dans la désignation des membres de l’ALT et l’application systématique de la parité dans toutes les nominations aux postes de décision.

La porte parole de la coalition Zenabo Coulibaly née Zongo

La coalition dit regretter la faible représentation des femmes dans les organes de décisions. « En 2020, sur 127 députés élus, 7,08% étaient des femmes et à la transition de 2014 seulement 11,1% des femmes membres du conseil national de la transition étaient des femmes. L’Assemblée législative de transition qui a duré 8mois comptait 21,12% de femme en son sein » a laissé entendre la porte parole de la coalition à titre illustratif.

Pour ce faire les organisations féminines s’engagent à suivre le respect des engagements en faveur d’une plus grande participation des femmes dans les instances de décision au Burkina Faso et de rendre compte régulièrement au peuple de tous les efforts qui seront menés dans l’atteinte de la parité.

Serge Bado

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