Financement du terrorisme par des Banques au Burkina Faso : « les vérifications ayant conduit aux sanctions, n’ont révélé aucune opération de financement de terrorisme ou de blanchiment de capitaux », ministère de l’économie

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Depuis quelques jours, des informations font cas de banques burkinabè sanctionnées par l’UEMOA pour avoir financés le terrorisme circulent sur la toile. A cet effet, le ministère en charge de l’économie à travers un communiqué a rassuré que toutes les vérifications ayant conduit aux sanctions, n’ont révélé aucune opération de financement de terrorisme ou de blanchiment de capitaux.

« Il m’est revenu que des personnes auraient le dessein de sen prendre à des banques ayant été sanctionnées qu’elles accuseraient de financement de terrorisme.

Par la présente, je voudrais porter a la connaissance de tous que les vérifications ayant conduit aux sanctions dont cette publication se fait l’écho, n’ont révélé aucune opération de financement de terrorisme ou de blanchiment de capitaux. Du reste, tel n’était pas l’objet de ces vérifications à caractére thématique », a indiqué le communiqué.

Selon le ministère de l’économie, ces véifications ont simplement établi des insuffisances dans la gestion du dispositif interne exigé des assujettis en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et de financement de terrorisme dans l’espace UEMOA, au regard des règles communautaires en vigueur et de leur transposition à l’échelon national. La prise des sanctions, ainsi que leur publication, visent à renforcer la mise en ceuvre des mesures prêventives conformèment aux textes régissant la Commission Bancaire », précise-t-il.

Au regard du contexte actuel du pays, le ministère de l’économie tient à « rassurer la population, les clients et les partenaires de ces banques, que le Ministere de l’économie, des Finances et de la Prospective veille, en etroite articulation avec les organes et institutions communautaires, a la mise en œuvre de l’intégralitė du dispositif de prèvention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme par toutes les institutions financières installées dans notre pays ».

Une occasion pour le ministère d’inviter donc la population à se départir de tout acte susceptible de causer des dommages indus à notre système bancaire et à l’économie nationale.

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