Burkina : « Personne ne viendra nous humilier dans notre travail », le SYNAPEC

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Le syndicat National des Professeurs d’école SYNAPEC a, au cours d’une conférence de presse menacé de faire une année blanche si le gouvernement ne prend pas en compte leurs revendications. Les membres du SYNAPEC sont allés déposer « leur matériel de travail » hier lundi 19 septembre 2022 devant leur ministère de tutelle.

Ladite conférence devant se tenir au ministère en charge de l’éducation nationale, les conférenciers se sont vu refuser l’entrée du ministère. Pour manifester leur mécontentement, les membres du syndicat sont allés déposer leur matériel de travail devant ledit ministère.

Le secrétaire général du SYNAPEC, Adama Dabilgou

« Nous avions prévu de tenir notre conférence de presse au niveau du ministère de l’éducation nationale pour pouvoir transmettre le message et déposer nos outils de travail », a indiqué le secrétaire général du SYNAPEC, Adama Dabilgou.

« C’est avec surprise que nous avons vu la police débarquer. Elle nous a dit qu’elle a reçu des instructions de haut niveau et qu’elle est chargée de nous faire comprendre que la conférence de presse ne pouvait pas se tenir au ministère de l’éducation nationale », a expliqué le SG du SYNAPEC.

Finalement, la conférence s’est tenue à la bourse du travail. Pour faire entendre sa voix, le syndicat ne compte pas en rester là. « Si le gouvernement persiste à faire la sourde oreille à l’endroit du SYNAPEC et de ses revendications, cette année, le peuple burkinabè va faire une année blanche », a menacé Adama Dabilgou. « Personne ne viendra nous humilier dans notre travail. On préfère partir avec dignité que de se faire humilier », conclut-il.

En rappel, ces professeurs d’école réclament un reclassement automatique et sans condition des IC et IRC, ils dénoncent une injustice de la part du gouvernement, et demande la suspension de l’examen catégorie A3 lancé par le ministère en charge de l’éducation.

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