Calendrier électoral au Burkina : « pour une question de cette importance, la classe politique devrait être associée », Alassane Bala Sankandé

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Le premier ministre Albert Ouédraogo, s’est entretenu avec la classe politique dans la soirée du mercredi 29 juin 2022 à Ouagadougou. Cette rencontre avait pour but de leur présenter aux acteurs du monde politique, le chronogramme de la transition. A l’issue de cet entretien, Alassane Bala Sankandé, représentant de l’ex majorité a estimé que la classe politique a été exclue dans l’élaboration de la feuille de route de la transition.

« Nous avons écouté le premier ministre qui nous a fait comprendre que c’était une rencontre d’information sur la feuille de route de la transition. Nous sommes venus, nous avons écouté la feuille de route qui nous a été déclinée et qui nous emmène à des élections en février 2025 », a indiqué Alassane Bala Sankandé, représentant de l’ex parti de la majorité, à l’issue de cette rencontre.

Pour lui, compte tenu de l’importance de la transition, il aurait souhaité que la classe politique soit associée dans son ensemble. « Pour une question de cette importance et qu’on nous convie pour une rencontre d’information, cela veut dire que nous n’avons pas la possibilité d’apporter une contribution quelconque, puisque ce n’est pas de la concertation », a déploré Alassane Bala Sankandé.

« Au niveau de l’Alliance des partis de la majorité (APMP), nous jugeons que pour des questions de cette importance et qui concerne le Burkina Faso, la classe politique doit pouvoir être associée dans son ensemble. Nous devrions pouvoir échanger ensemble sur ce calendrier qui a été monté par un groupe dit d’experts de six ou sept personnes. Je ne pense pas qu’un groupe de six à sept personnes doit travailler sur l’avenir du Burkina Faso et l’imposer à tous », a-t-il regretté.

En lieu et place d’une concertation, le représentant de l’ex APMP a indiqué avoir constaté une exclusion des acteurs politiques du pays. Aussi, n’a t-il pas manqué de rappeler que pour combattre le terrorisme au Burkina Faso, il faut d’abord passer par l’inclusion et des concertations.

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