Burkina Faso : Deux projets pour prévenir l’extrémisme violent

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Afin de lutter contre la radicalisation et l’extrémisme violent dans les régions du Sahel et du Nord, l’Union fraternelle des croyants (UFC-Dori) et le Réseau Afrique jeunesse ont porté deux projets. Il s’agit du projet « Prévenir la radicalisation et l’extrémisme violent par l’amélioration de la résilience des communautés locales dans les régions du Sahel et du Nord et du projet » et « Tous ensemble ! Rebâtir une cohésion sociale à travers la prévention de la radicalisation et la promotion du dialogue intra/intercommunautaire et la résilience des pasteurs ». La cérémonie de lancement officiel de ces deux projets a eu lieu ce jeudi 31 mars 2022, à Ouagadougou.

Ces deux projets financés à hauteur d’un million cinq cents mille dollars par le Global Community Engagement and Resilience Fund (GCERF), entre en droite ligne avec la politique du gouvernement à renforcer la cohésion sociale dans les régions du Sahel et du Nord. Le premier projet, mis en œuvre par l’UFC-Dori, s’attaque à des problèmes comme la récurrence des conflits ruraux, le manque de perspectives économiques dans la zone d’intervention et cible 10 communes dont Dori, Gorom Sebba, Yako, Ouahigouya, Gourcy et Djibo. Son objectif global est d’accroître les capacités de résilience face au risque de radicalisation et d’extrémisme violent des jeunes et hommes.

Le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Omer Bationo

Le second projet quant à lui, il est l’œuvre du Réseau Afrique jeunesse et entend contribuer à prévenir et à lutter contre l’extrémisme par la promotion et le renforcement de la cohésion sociale au Burkina Faso. 9 communes dont celles de Gorgadji, de Solhan, de Titao, de Ouahigouya, de Tangaye et de Thiou. Le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, Omer Bationo, a rassuré la disponibilité de l’État à accompagner ces différentes initiatives. « Nous nourrissons l’espoir que ces deux projets encrés dans les terroirs contribueront de manière significative à l’amélioration de la sécurité, la consolidation de la paix et la cohésion sociale dans notre pays “, a-t-il indiqué.

Paul François Ramdé, coordonnateur de l’UFC et représentant des bénéficiaires dit être conscient de leur responsabilité. « C’est un lieu de défis pour nos deux structures, qu’il faudra relever “, a-t-il déclaré. A cet effet, il remercie le gouvernement sur l’intérêt porté sur eux.

Présent à la cérémonie, le ministre chargé des affaires coutumières et religieuses, Sourwema Issaka, a souligné le caractère endogène de ces deux projets. Pour lui, l’implication de toutes les couches de la population et surtout celle des leaders communautaires.

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