Burkina: environ 25 000 décès enregistrés depuis 2017 dans 27 établissements sanitaires (Rapport 2021 surveillance rapide de la mortalité)

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Environ 25 000 personnes ont perdu la vie au Burkina selon le rapport 2021 de mise en œuvre du projet de surveillance rapide de la mortalité. Ce rapport qui a concerné 4 régions (le Centre, les Hauts-bassins, le Centre-nord et le Sahel) a été présenté le vendredi 17 septembre à Ouagadougou.

Surveiller les tendances de la mortalité, examiner les seuils de mortalité, déterminer les tendances de la surmortalité au sein des structures sanitaires et des communautés et enfin, déterminer l’impact du COVID-19 sur la mortalité au niveau des structures sanitaires, sont les objectifs visés par le système de surveillance rapide de la mortalité basé sur les structures sanitaires et sur la communauté. Ledit projet s’est déroulé en deux phases dont la première s’étendait de janvier 2018 à août 2020 et la deuxième couvrait le mois de mars à septembre 2021.

Selon ce rapport, ce taux plus élevé que celui des dernières années s’explique par l’avènement du covid-19, l’amélioration de la notification des décès et la non exhaustivité des données rétrospectives.

Lors de la présentation de ce rapport, le Directeur Général de la Santé Publique Emmanuel Seni n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude vis à vis de l’avancée du projet. Pour lui, le projet a mis en place un dispositif en vue de collecter toutes les informations, les faire remonter et les enregistrer afin de faciliter la prise de décision.

Pour sa réalisation plusieurs CHU ont été ciblés tels que le CHU Yalgado Ouédraogo, le CHU de Tengandogo, le CHU Souro Sanou, le CHR de Dori et le CHR de Kaya. Certains centres médicaux avec antenne chirurgicale, des centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et des établissements sanitaires privés ont également été choisis.

Leaticia Baky

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