Résorption de l’habitat spontané au Burkina Faso : le ministère en quête de financement

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Le ministère de l’habitat a tenu une rencontre avec les différents acteurs concernés par le projet de restructuration des zones « non loties », le jeudi 16 septembre à l’enceinte de l’hôtel Silmandé à Ouagadougou. L’objectif était de présenter le programme de recueillir les amendements et susciter l’adhésion des parties prenantes.

Afin d’offrir aux populations des conditions de vie digne et convenable, adaptées aux réalités du pays, le gouvernement a entrepris un programme de résorption des zones « non loties ». En effet une étude a montré que 9 personnes pauvres sur 10 vivent dans les zones « non loties » alors que le taux de l’habitat ne fait que s’accroître. C’est pourquoi ce programme concernera les 13 régions du Burkina Faso et la ville de Pouytenga. Soit une superficie de 26 583 hectares a réaménager dont 10 000 hectares à Ouagadougou. D’où la nécessité de financement. Et à ce titre le gouvernement prévoit mobiliser 882 956 154 080 de FCFA pour la réalisation du projet. Mais au regard des attentes, le programme est ambitieux et ne saurait se réaliser sans le concours de tous. Selon le ministère, « ce partenariat que nous plaidons sera un partenariat gagnant-gagnant car le gouvernement lui seul ne saurait avoir le prétention d’exécuter un projet d’une telle envergure. C’est pourquoi le ministère requiert l’accompagnement du secteur privé et des partenaires techniques et financiers. « Le mécanisme de financement par les partenaires, proposés par le gouvernement est une approche innovante et particulière » a expliqué Me Bénéwendé Sankara, ministre en charge de l’habitat, de l’urbanisme et de la ville.

Présent à la rencontre, le représentant du chargé de programme ONU/Habitat, Yombi Ouédraogo a salué l’initiative. Pour lui ce programme répond à un besoin immense en matière d’amélioration de l’habitat informel au Burkina Faso. D’autres partenaires comme la Banque mondiale, les secteurs privés, la Coopération suisse, les collectivités territoriales et les départements ministériels ont également répondu présent  à cette invitation.

À l’issue de la rencontre le ministère espère l’accompagnement du secteur privé et des partenaires techniques et financiers dans l’exécution du projet.

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