dimanche le 24 novembre 2024

Politique : l’APMP appelle à l’union des acteurs du dialogue politique

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L’Alliance des partis et formations politiques de la majorité (APMP), a au cours d’un point de presse tenu ce 08 juillet 2021au siège du parti, fait une lecture de la situation sécuritaire du pays. Trois points essentiels ont été abordés par l’APMP à savoir l’examen des mesures prises par le président Roch Marc Christian Kaboré en réponse à la situation sécuritaire, l’attitude de l’opposition politique face aux questions d’intérêt national et l’avenir du dialogue politique.

Au cours de cette conférence, l’Alliance des partis et formations politiques de la majorité a apprécié les mesures prises par le président du Faso à savoir le remaniement ministériel, la réorganisation au sein de l’armée. Pour l’alliance, « ces mesures devront contribuer à bouter hors des frontières du pays les oiseaux de mauvaises augures porteurs de desseins macabres ». A cette occasion, elle exhorte le gouvernement « à prendre toutes les dispositions nécessaires pour renforcer la sérénité et l’engagement des Forces de défense et de sécurité (FDS) et permettre prochainement un retour des déplacés internes ».

En ce concerne la marche des 3 et 4 juillet 2021 initiée par l’opposition politique, Bénéwendé Stanislas Sankara, le président de l’UNIR/PS et le porte-parole des conférenciers du jour, a déploré une telle attitude de la part des responsable du CFOP. Selon lui, « l’opposition a trahi le dialogue politique en se retirant des concertations dudit dialogue qui devait se poursuivre les 03 et 04 juillet derniers, afin d’organiser des manifestions dans les 45 provinces de pays ». « Soyons honnêtes, quand on veut faire de la politique », a-t-il ajouté. Néanmoins, il a réaffirmé sa volonté pour la reprise du dialogue politique.

 Pour ce qui est de l’avenir du dialogue politique au Burkina Faso, le parti de la majorité affirme qu’il est « bien encadré au Burkina et qu’il peut s’exercer à tout moment si le Président le juge nécessaire ».

« Un véhicule de service, n’est pas un véhicule de luxe, il a une utilité (…). Je comprends la réaction des gens mais souvent il convient de se demander ce que ce véhicule peut faire et ce que ça représente pour la fonction pour laquelle il a été acheté », a déclaré Stanislas Sankara  répondant à une question sur l’affaire du véhicule de 96 millions du ministère de la culture, des Arts et du Tourisme.

Du reste, il a invité l’ensemble des acteurs politiques à faire « preuve de responsabilité face à un besoin encore plus fort d’unité et de cohésion au plan national ».

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