Insécurité à Kain : Le conseil municipal cherche des solutions avec le soutien du PNUD
Les populations de la commune de Kain cherchent des solutions à l’insécurité qu’elles vivent
Dans le cadre du projet « d’appui à l’amélioration de la confiance entre les FDS, l’administration et les populations », la commune de Kain en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a tenu le jeudi 26 novembre 2020 à Ouahigouya sa 1re session du cadre de concertation communal de l’année 2020.
Quelle solution pour la commune de Kain face à l’atmosphère de plus en plus délétère liée à l’insécurité? Le conseil municipal et les populations réfléchissent en vue de trouver des solutions. C’était au cours de la 1re session du cadre de concertation communal, délocalisé ce 26 novembre 2020 à Ouahigouya. Selon le point focal du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) de la région du Nord, Rachidetou Manjia, il s’est agi pour eux d’échanger autour des difficultés que rencontre la commune notamment l’insécurité, l’éducation des enfants et le rapport des populations avec les FDS. Ainsi des communications sur la police de proximité (les volontaires pour la défense de la patrie), le rôle du maire dans la sécurité communale et la collaboration entre forces de défenses et de sécurité et populations ont été au menu de ces échanges.
Cette session a permis, à entendre le 1er adjoint au maire de la commune de Kain, Salifou Savadogo , à tous les acteurs de travailler à ce que la paix revienne dans la commune et que les populations puissent retourner au bercail. Car « le tissu social est aujourd’hui déchiré et c’est plus de 1000 déplacés à Thiou et à Ouahigouya avec au compteur beaucoup d’enlèvements et des pertes en vie humaine » a-t-il souligné. Pour lui, ce cadre a également permis de sensibiliser les participants sur le vivre ensemble. « Ces genres de concertations vont nous aider à trouver une solution adéquate à la situation de la commune. En effet, elle est la plus touchée et les populations sont les 1er victimes en témoigne la non ouverture des bureaux de vote lors du scrutin couplé du 22 novembre » a indiqué le représentant des jeunes, Maissourou Sana. Et de poursuivre en souhaitant que la paix revienne à Kain.
Angèle Konan
Lino Ramdé
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