Elections couplées 2020 : Les forces vives du Centre-Sud promettent corriger l’ « erreur » de 2015

MPP

Roch March Christian Kaboré, candidat à sa propre succession (milieu) a eu l’assurance des forces vives de voter en sa faveur.

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Les forces vives de la région du Centre-Sud ont assuré au candidat Roch Marc Christian Kaboré, ce lundi 9 novembre 2020, à Manga, lors d’un dialogue direct, leur engagement à lui offrir la victoire par « coup KO » à la présidentielle et aux législatives de novembre 2020, promettant corriger l’ « erreur » qu’elles avaient commises en 2015.

La région du Centre-Sud s’était montrée « avare » en suffrages envers le parti présidentiel, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), à l’élection présidentielle de 2015 et aux législatives de 2016 avec respectivement un pourcentage de voix de 38,95% et seulement deux sièges de députés sur six que comptait la région.  A la faveur d’un dialogue direct, en marge du meeting régional du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), avec le président Roch Marc Christian Kaboré, ce lundi, à Manga, les forces vives ont promis rectifier le tir. « En 2015, nous avons trébuché mais cela ne va pas se répéter », a clamé le représentant des anciens de la province du Nahouri, Zakaria Tientenbou, qui s’exprimait au nom de sa classe d’âge. Les porte-voix des jeunes, des femmes, du secteur informel ont aussi abondé dans le même sens en soulignant que 2015 a été une « erreur ». Dans leur argumentaire, ils ont justifié ce changement d’attitude par  le constat « palpable » des réalisations faites dans la région du Centre-Sud au cours du premier quinquennat présidentiel et ce, en dépit de la fausse note enregistrée pour le compte de la région aux résultats ayant consacré son élection.

Pour le représentant des « seniors » de la province du Zoundwéogo, Samuel Zongo, la transformation de la région en l’occurrence la capitale, Manga, est sans précédent depuis les indépendances. Des infrastructures routières, scolaires et sanitaires en passant par la « métamorphose » de « La Cité de l’épervier », désormais doté des « attributs » d’une ville moderne depuis les festivités du 11 décembre 2018, M. Zongo a souligné que les efforts d’investissements du président et de son gouvernement ont permis au Centre-Sud d’enregistrer « un bon générationnel » en termes de développement.  Aussi, à l’instar du représentant des jeunes du Zoundwéogo, Lucien Bouda, de celle des femmes du Nahouri, Simone Bilgo, et de celui des personnes ressources de la région, Joseph Rouamba, Samuel Zongo a invité les populations du Centre-Sud à voter massivement pour la réélection du candidat Roch Marc Christian Kaboré au soir du 22 novembre 2020. Tout en promettant également le maximum de sièges à la députation à son parti le MPP, Lucien Bouda a, au nom des jeunes, promis un suffrage « d’au moins 80% en faveur du président sortant et de son parti ».  Et Joseph Rouamba de rehausser la barre à  90 % du nombre total de voix.

Les forces vives ont remercié le président du Faso pour les efforts d’investissements en faveur du Centre-sud.

Toutefois, les forces vives ont souhaité qu’après sa réélection, Roch March Christian Kaboré continue dans la dynamique de résolution des difficultés de la région notamment à travers la réalisation de retenues d’eau, de centres de formation professionnelle et technique,  le renforcement des infrastructures scolaires et sanitaires et le financement des projets en particulier des femmes et des jeunes. A ces doléances, Roch Marc Christian Kaboré a dit prendre bonne note tout en précisant que la plupart des préoccupations notamment pour celles qui ne connaissent pas encore un début de résolution, sont déjà consignés dans un plan d’actions qui sera entamé aussitôt qu’il aura la confiance du peuple pour un second mandat. Au demeurant, Roch Marc Christian Kaboré a appelé l’assistance a cultivé la paix, la cohésion sociale et à faire front uni contre l’insécurité qui, selon lui, a été, en plus de la fronde sociale, les facteurs qui ont empêché la réalisation effective de l’ensemble des activités inscrites dans le programme politique de son premier mandat.     

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