Présidentielle 2020 : Tahirou Barry promet sortir les femmes de la misère
Le candidat du MCR, Tahirou Barry
Le Candidat du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) à la présidentielle de 2020, Tahirou Barry a tenu un meeting à Yako ce jeudi 5 novembre 2020. Face à l’électorat, il s’est engagé à améliorer les conditions de vie des femmes par une accessibilité plus grande à la santé l’éducation aux crédits et une participation effective aux sphères de décisions politiques et administratives.
Les femmes de Yako sont invitées à voter le MCR
Prévu pour se tenir à Ouahigouya, Gourcy et Yako ce 5 novembre 2020, c’est finalement dans la seule ville de Yako que le candidat du MCR à la présidentielle de 2020, Tahirou Barry a rencontré son électorat. Majoritairement constitué de femmes, il est venu a-t-il dit, leur porter un message d’espoir. Car le mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) entend accorder la priorité aux femmes si le peuple burkinabè veut bien lui permettre de dérouler son programme de société à partir du 22 novembre 2020 en votant massivement pour ses candidats. Selon lui, le constat est qu’aujourd’hui, les femmes sont au cœur du processus de développement alors que malheureusement elles sont au cœur de toutes les souffrances. « Près de 143 femmes, sur 100 000 naissances, perdent la vie des suites de la grossesse ou de l’accouchement. Près de 3000 à 4000 enfants meurent chaque année de paludisme sous le regard impuissant de leurs mères », a soutenu le candidat Barry. Fort de ce constat, il promet, une fois au pouvoir, faciliter leur accès aux crédits, à la santé, aux différentes instances de délibérations sur leurs sorts et à l’éducation. « Nous sommes déterminés et nous irons jusqu’au bout si nous avons la confiance du peuple » a déclaré Tahirou Barry. Il les a donc invitées à voter en leur âme et conscience en pensant à leur souffrance et à l’avenir de leur enfants et ne pas se laisser acheter par une quelconque puissance financière sans idée, ni idéale. Avant de tenir le meeting de la région du Nord, le candidat du MCR a visité un site d’orpaillage. Pour lui, ces sites constituent aujourd’hui une attraction forte. « Nous assistons à une ruée de près de 2 à 3 millions de Burkinabè vers ces sites et ils sont devenus un véritable sanctuaire de tous les vices d’où la nécessité pour l’Etat d’y jeter un regard » a-t-il souligné. Une fois élu président du Faso, il procéderait à un encadrement rigoureux et veillerait à la santé des populations qui s’y trouve.
Angèle KANON
Lino Ramdé
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