Présidentielle 2020 : «Réforme du système éducatif, accompagnement des jeunes entrepreneurs…», l’appel des membres du CIAPEES

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Dans une déclaration parvenue à notre rédaction les membres du Centre international d’apprentissage de perfectionnement d’entreprenariat et d’expertise des services (CIAPEES) basé à Ouagadougou, lancent un appel aux candidats à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020 de s’engager pour la prise de mesures entrant dans le cadre de l’adéquation de la formation professionnelle, des métiers et de l’entrepreneuriat. Ci-dessous l’intégralité du texte de l’appel.

Considérant les articles 22,23,24 et 25,26 de la déclaration universelle des droits de l’homme, notamment à son article 23, alinéa 1 qui stipule que : « Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage » et à son article 26, alinéa 1 qui stipule que : « L’enseignement technique et professionnel doit être généralisé; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite ».

Embrassant  l’Objectif  1 « réduire l’extrême pauvreté et la faim » des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), dont la seconde cible est de « Fournir un emploi décent et productif à tous, femmes et jeunes inclus ».

Œuvrant pour l’atteinte de l’Objectif 4 , des 17 Objectifs de Développement Durable, « Garantir une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage tout au l’Association de la vie pour tous » dont l’un des sous objectifs est « D’ici à 2030, augmenter considérablement le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à l’obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat » ainsi que de l’Objectif 8, « Promouvoir croissance économique soutenue, plein emploi productif et travail décent pour tous » dont l’un des sous objectifs est de « Promouvoir des politiques axées sur le développement qui favorisent des activités productives, la création d’emplois décents, l’entrepreneuriat, la créativité et l’innovation et stimulent la croissance des micro entreprises et des petites et moyennes entreprises et facilitent leur intégration dans le secteur formel, y compris par l’accès aux services financiers »

Approuvant l’article 15 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples qui stipule que : « Toute personne a le droit de travailler dans des conditions équitables et satisfaisantes et de percevoir un salaire égal pour un travail égal ».

Au su de l’article 3 de la  Déclaration sur l’Emploi et la Lutte Contre la Pauvreté en Afrique qui  s’engage à son point 3. 3. à «  Placer la création d’emplois au centre des objectifs de nos politiques économiques et sociales aux niveaux national, régional, continental en vue de la réduction durable de la pauvreté et de l’amélioration des conditions de vies de nos populations».

Se basant sur  l’article 19 de la Constitution burkinabè qui stipule que « Le droit au travail est reconnu et est égal pour tous ».

En accord avec l’axe 2 «Développer le capital humain» du Plan National pour le Développement Economique et Social (PNDS) du Burkina Faso, dont l’objectif stratégique n°2.2, est : « accroître l’offre et améliorer la qualité de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation, en adéquation avec les besoins de l’économie ».

Militant pour l’atteinte de l’objectif global de la Politique Nationale de l’Enseignement et de la Formation Techniques et Professionnels (PN/EFTP) : « élever le niveau de connaissances et de compétences de la population active et, plus particulièrement des jeunes, pour favoriser leur insertion dans les emplois d’aujourd’hui et les métiers porteurs de demain afin de stimuler la croissance économique et de réduire la pauvreté ».

Conscients que :

  • nul ne peut pleinement bien vivre et dignement sans revenus, et que l’emploi dans une société constitue la principale  source de revenus ;
  • Nul ne peut avoir accès à l’emploi sans une formation de qualité ;
  • l’inadéquation entre les enseignements et les services constitue un frein à l’accès de l’emploi des diplômés;
  • la lutte contre le chômage a été et demeure toujours une préoccupation de premier ordre dans toute société ;
  • une ressource humaine qualifiée et compétente constitue l’aubaine et la panacée de toute nation.

Nous, membres du CIAPEES, sollicitions les candidats aux élections présidentielles à s’engager que s’ils sont élus, ils prendront les mesures suivantes :

  • reforme du système éducatif pour répondre aux besoins du marché de l’emploi et de l’économie ;
  • investissement plu accrue dans les domaines éducatifs liés à : la santé, l’agriculture-élevage, l’informatique, la technologie, l’industrie, l’éducation ;
  • meilleur accompagnement des jeunes entreprises avec des mécanismes innovants pouvant booster l’entrepreneuriat ;
  • promotion de la qualité afin de créer des emplois ;
  • promotion de a bonne gouvernance pour une équité des chances et une gestion efficiente des deniers publics.

Pour les membres du CIAPEES, le directeur exécutif

Lassané NACOULMA

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