Campagne électorale: les voeux de certains burkinabè

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La campagne électorale est ouverte depuis ce samedi 31 octobre 2020. Les candidats ont 21 jours pour convaincre l’électorat. Notre rédaction a recueilli les avis de certains burkinabè sur la campagne électorale.

Les Burkinabè iront aux urnes ce 22 novembre pour élire le président du Faso. En attendant c’est la campagne électorale qui bat son plein. « On ne bat pas campagne pour rien. Je ne peux pas laisser les travaux pour aller suivre un meeting. On est fatiguée d’être flatté. Ils viennent et puis on les vote et après, ils nous oublient. Nous sommes des soudeurs, et voici, depuis le départ de Blaise, nous n’avons plus de marché, ceux qui sont aux affaires se partagent les marchés et nous laissent. On travaille mais il n’y a rien. Ce sont là quelques propos, regrets et sentiments de jeunes soudeurs que filinfos a rencontré à l’atelier de Réné Sawadogo.

Les élections interviennent dans un contexte pandémique. Cependant cette situation ne devrait pas empêché la tenu du scrutin. «Les élections doivent se tenir malgré la pandémie à coronavirus et l’insécurité. Toutefois, ils devaient travailler à faire en sorte que ceux qui sont dans les zones d’insécurité puissent voter», a clamé Ibrahim Sinaré.

Fanané Drissa, technicien de formation : «Je suis apolitique. J’ai ma carte d’électeur et tout. Je me réjouis de l’organisation des élections, parce que sans une élection, on peut pas travailler et designer un président. Je n’ai pas de candidat fixe pour le moment, mais je vais regarder les différents programmes. Mon souhait est que ça se déroule très bien dans une ambiance très calme».

«La campagne électorale, je pense que c’est bien . On a besoin d’un changement. Que le meilleur gagne. Nos attentes, en tant que éleveur, j’ai besoin de plusieurs choses, on a besoin de financements, des prêts pour entreprendre et développer nos activités». Tels sont les sentiments de Ouédraogo Issa, éleveur.

En rappel 13 candidats sont en lice pour la présidentielle de 2020.

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