Education : la Banque Mondiale apporte un financement additionnel de 56 milliards

Financement de la Banque Mondiale

le ministre en charge de l’économie et la représentante résidente de la Banque Mondiale ont signé un accord de financement additionnel de 56 milliards.

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Le lundi 28 septembre, le ministre en charge de l’économie et la représentante résidente de la Banque Mondiale ont signé un accord de financement additionnel de 56 milliards. Un financement qui, dans le cadre du projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation est placé sous la tutelle technique du ministère de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales.

C’est dans la salle de conférence du ministère de l’économie qu’a eu lieu la cérémonie de signature dudit accord de financement additionnel. Pour Maimouna Mbow Fam représentante résidente de la Banque Mondiale au Burkina Faso, ce projet vise d’abord à accroitre l’accès à l’éducation préscolaire dans  deux régions (Nord et boucle du Mouhoun) les plus pauvres du Burkina ainsi que l’accès à l’enseignement secondaire dans cinq régions les plus pauvres. Elle a aussi ajouté qu’il s’agissait d’améliorer l’apprentissage et l’enseignement. 

Stanislas Ouaro, ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation a par ailleurs expliqué les différentes composantes de ce financement. La première composante servira à accroitre l’accès à l’éducation de la petite enfance, d’améliorer sa qualité, de remédier aux problèmes de fermetures de classes dans les zones d’insécurité.  Sa deuxième composante permettra d’améliorer le programme d’enseignement, la formation initiale et continue des enseignants du secondaire et d’augmenter la disponibilité des équipements scientifiques ainsi que des manuels et supports pédagogiques. Pour ce qui est de la troisième composante, le projet d’amélioration de l’accès et de la qualité de l’éducation (PAAQE) permettra de planifier et de gérer administrativement l’éducation, de promouvoir les comités de gestion autonome des écoles, d’appuyer les activités de gestion et de mise en œuvre du projet.

Plus de 11 milliards sur 56 serviront au financement de l’éducation en situation d’urgence selon la représentante. Le financement servira également à la construction de treize collèges d’enseignement général, huit lycées dans les cinq régions les plus pauvres, la construction d’une école scientifique nationale, de six lycées scientifiques régionaux. 10 000 élèves majoritairement filles issues de familles défavorisées bénéficieront également de bourses à travers ce projet.

Le représentant du gouvernement le ministre Ouaro à traduit toute sa satisfaction de voir ce financement qui vient en appui conséquent aux reformes en cours dans le secteur de l’éducation. Le ministre Lassané a signalé que c’est un soutien à un facteur clé de l’économie sans lequel les efforts politiques de développement seront vains.

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Lino Ramdé

Journaliste
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