Abus sexuel sur une mineure à Niangoloko: La justice est vivement interpellée

Abus sexuel à Niangoloko
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Une coalition d’OSC a tenu le samedi 28 aout 2020 à Niangoloko, une conférence de presse pour dénoncer des exactions commises sur une mineure de 16 ans par un gendarme.

Le mouvement Burkinabé des droits de l’homme (MBDHP), le conseil communal de la jeunesse de Niangoloko (CCJN), et l’organisation démocratique de la jeunesse (ODJ/Niangoloko), haussent le ton pour dénoncer les comportements malsains d’un pandore à l’encontre d’une mineure. Ces OSC se sentent «offusquées et scandalisées» par cette situation alarmante.

Une plainte a été déposée par la victime au Tribunal de grande instance de Banfora. Des manœuvres seraient cependant à l’œuvre pour sortir le pandore d’affaire. Ainsi, les contacts téléphoniques et des conversations sms de la victime auraient abusivement été supprimés à la gendarmerie de Niangoloko. Ensuite jusque-là aucun certificat médical n’a été délivré après examen de la victime conduite par la gendarmerie de Niangoloko à l’hôpital dès que la famille de celle-ci a posé sa plainte. Pour le porte-parole de la coalition Badou Héma, les éléments cités ci-dessus reflètent des doutes et un manque de volonté de la part de la gendarmerie à la manifestation de la vérité.

Qu’en est-il des faits?

Il ressort des faits relatés par nos confrères de l’Express du Faso, qu’une élève de 16 ans en classe de 4ième à Dédougou venue passer les vacances chez sa tante gérante de Kiosque à Niangoloko, aurait été violentée de façon inhumaine par un gendarme le vendredi 14 août 2020. Tout serait parti des avances de ce dernier qu’aurait refusées à maintes reprises la vacancière. «Il a dit qu’il m’aime je n’ai pas accepté et c’est devenu un problème», a laissé entendre la victime. Celle-ci témoigne également en ces termes : « Il m’a menottée, m’a frappée et a mis du piment dans mon sexe ».

Les OSC promettent mener le combat jusqu’à ce que justice soit faite.

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