Insécurité nutritionnelle : Le phénomène s’aggrave au Burkina
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Selon une estimation sur la période de juin à aout 2020, plusieurs personnes vivent dans l’insécurité alimentaire. On dénombre plus de 3 millions de Burkinabé ménacés par la famine.
D’après des études réalisées par le ministère en charge de l’agriculture du Burkina en collaboration avec des partenaires humanitaires, 3 280 800 personnes risquent la famine. Les provinces telles que l’Oudalan (Gorom-Gorom) et le Soum (Djibo) vivent déjà en situation qualifiée d’urgence alimentaire avec près de 300 000 personnes qui très péniblement arrivent à trouver de quoi manger.
Les causes de l’insécurité alimentaire au Burkina Faso se rapportaient à la faible pluviométrie en saison pluvieuse, l’occupation grandissante des terres cultivables, la pauvreté et l’inadaptation des sols aux différentes cultures vivrières. Cependant les attaques que le Burkina Faso subit depuis des années compliquent davantage la situation. Des familles fuient la menace terroriste en abandonnant leur richesse.
Pour ces milliers de femmes, d’hommes et d’enfants vulnérables, le programme alimentaire mondial (PAM) travaille pour mettre à leurs dispositions les vivres nécessaires. Il faut noter qu’en dépit des facteurs naturels, de nouveaux acteurs sont à l’origine de cette insécurité nutritionnelle qui prend de l’ampleur malgré les 7,4 millions de tonnes de vivres prévues pour cette campagne agricole 2020.
Lino Ramdé
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