Environnement : Des pesticides non homologués saisis dans des marchés à Ouagadougou
Photo d'illustration Credit: Maaha-Burkina
En ce début aout 2020, les agents techniques du ministère de l’agriculture et des aménagement hydro-agricoles ont procédé à un contrôle inopiné des pesticides vendus dans les marchés de Rood Woko et de Sankaryaaré à Ouagadougou. Le but de cette sortie est de vérifier la qualité des pesticides ainsi que le respect de la règlementation dans la vente des produits phytosanitaires au Burkina Faso.
Au cours de cette descente, plusieurs pesticides non autorisés par les autorités Burkinabè qui étaient commercialisé dans les marchés de Rood Woko et de Sankaryaaré ont été saisis. Pour les inspecteurs phytosanitaires, la vente de certains pesticides utilisés contre les moustiques est interdite et peuvent constituer un danger autant pour la santé que pour l’environnement.
Selon Réné Sanou, le Chef de service de la protection des végétaux, la gestion des pesticides à usage agricole ou domestique est encadrée par la loi du fait de leur nocivité. De ce fait, il est important pour le vendeur de détenir une approbation pour la vente des produits à la suite d’une formation sur la gestion des pesticides.
Pour Abdoul Aziz Kaboré, un vendeur de pesticides, ses produits sont inoffensifs et utiles pour lutter contre les moustiques. Il dit avoir obtenu un agrément auprès des services douaniers contre la somme de 75 000 FCFA. Ce fut également l’occasion pour les vendeurs de dénoncer la cherté du coût de l’homologation des pesticides, qui équivaut à environ 18 millions de FCFA en plus de la durée du processus qui peut aller jusqu’à trois ans.
Réné Sanou a expliqué que les produits saisis seront incinérés et les propriétaires peuvent faire l’objet de poursuites judiciaires dans le cas ou leurs produits ne sont pas homologués par l’Etat.
Une autre mission de contrôle conduite par le directeur de la protection des végétaux et du conditionnement, Dr Djalika Son, a été effectuée le même jour dans des marchés de Bobo Dioulasso.
Carine Pierrette ZONGO
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