COVID-19 : Le Burkina Faso envisage rouvrir ses frontières
Après avoir fermé ses frontières le 20 mars, suite à l’apparition de plusieurs cas de Covid-19, le Burkina veut les rouvrir en jouant la carte de la prudence
Après avoir fermé ses frontières le 20 mars dernier, suite à l’apparition de plusieurs cas de Covid-19, le Burkina Faso veut les rouvrir en jouant la carte de la prudence. La question a fait l’objet de discussion à la réunion du comité national de gestion de la maladie à coronavirus, le lundi 22 juin 2020, à la primature.
Cela fait maintenant 3 mois que le Burkina Faso a fermé toutes ses frontières. Alors que la propagation de la maladie à coronavirus semble être maîtrisée (NDLR : 31 cas actifs à la date du 22 juin) dans le pays des hommes intègres, le comité national de gestion du Covid-19, présidé par le Premier ministre, Christophe Marie Joseph Dabiré, envisage la réouverture des frontières du pays. Cette option est motivée par la baisse significative du nombre des contaminations, ces dernières semaines.
Néanmoins, le comité a soulevé des inquiétudes quant à cette réouverture. Il s’agit, notamment, du recul du respect des mesures barrières par les populations et de la situation préoccupante de la maladie dans certains pays voisins. En effet, on constate un rebond des contaminations liées à la maladie, par exemple, en Côte d’Ivoire avec plus de 4 000 cas actifs.
Selon le porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, une réouverture des frontières pourrait donc contribuer à accroître le nombre des cas importés. Il a, en outre, ajouté que le ministère de la santé prendra les mesures nécessaires pour un élargissement des dépistages.
Depuis le 09 mars 2020, date de l’apparition du premier cas de Coronavirus au Burkina Faso, on a enregistré 907 cas de maladie avec 823 guérisons et 53 décès
Lino Ramdé
Derniers articles par: Lino Ramdé (voir tous)
- Chine : le peuple, pillier incontournable de la politique de gouvernance du président Xi Jinping - jeudi le 18 avril 2024
- Festival Afrika Barkwendé : un pont culturel entre le Burkina Faso et l’Allemagne - jeudi le 4 avril 2024
- Rupture collective : « Être musulman ou chrétien, c’est croire en Dieu » (Moumini Koudougou) - jeudi le 21 mars 2024