Eddie Komboïgo : « Il y aura des militaires dans mon gouvernement »
Dans sa conquête du fauteuil présidentiel, le candidat du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), Eddie Komboïgo était dans la région de la Boucle du Mouhoun. Après s’être rendu à Solenzo et à Nouna le lundi 09 novembre, il a tenu un meeting régional à Dédougou ce mardi 10 novembre 2020.
Depuis l’ouverture de la campagne électorale le 31 octobre 2020, tour à tour, les candidats en lice pour la présidentielle mobilisent leurs militants de Dédougou pour gagner leur voix. Ce 10 novembre, la ville était au couleur du CDP. Pour cause, Eddie Komboïgo, président et candidat du CDP tenait un meeting. Le candidat à la présidentiel a promis relever le défi de sécurité dans la Boucle du Mouhoun. « La région de la Boucle du Mouhoun souffre de la violence du terrorisme », a-t-il lancé à l’entame de son propos. Pour montrer sa bonne foi Eddie est apparu sur les lieux avec une casquette au couleur militaire. « Je ne suis pas contre la guerre. J’ai d’ailleurs choisi de porter ce béret aujourd’hui parce que ceux qu’on envoie à la guerre sont des militaires, j’ai porté ce béret pour porter le deuil des militaires, des veuves et des orphelins », a ajouté le candidat du CDP. Pour ce faire, il promet intégrer les militaires dans son gouvernement une fois au pouvoir. Selon lui, il n’y a pas d’homme plus intelligent, plus structuré, plus organisé que le militaire.
Aux femmes, il promet les soutenir avec des micros crédits pour booster leurs activités, s’il est élu. Pour lui cette mobilisation des femmes suscite de l’espoir au niveau de la Boucle du Mouhoun. « Je sais que vous avez des activités recréatrices, je sais que vous avez des activités de tisserandes, des activités de production de beurre de karité, mais vous n’êtes pas soutenues. « Moi je vais vous relever », a laissé entendre Eddie Komboïgo aux femmes. Il a de ce fait interpelé la presse à faire passer toutes ses critiques relatives à la sécurité et à l’insécurité.
Au niveau de l’éducation il promet construire des collèges et des lycées techniques, scientifiques et professionnalisant dans la région en cas de victoire à la présidentielle. « Notre pays a besoin d’éducation technique et scientifique et non une éducation générale comme dans les années 1990 », a-t-il dit.
Yipéné NEBIÉ
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