dimanche le 24 novembre 2024

Burkina/Musique : la 7e édition des Rema célèbre la résilience culturelle et l’innovation numérique

L'artiste musicien camerounais, Blick Bassy en prestation à la cérémonie d'ouverture des REMA

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La 7e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) a débuté ce jeudi 17 octobre 2024 à Ouagadougou sous le thème : « Afrodigital créatif et économique en émergence ».

La 7e édition des Rencontres musicales africaines (REMA) réunit plus de 800 professionnels de la musique venus de 25 pays d’Afrique et du monde entier. Elle se déroule en deux phases, la première à Ouagadougou (du 17 au 19 octobre) et la seconde à Bobo-Dioulasso (les 25 et 26 octobre), proposera de nombreuses innovations. Parmi celles-ci, un « Rema Space » comprenant des panels, conférences, ateliers, showcases, et des concerts gratuits. Le « Rema Village d’enfants », l’initiative écologique « Label Vert », ainsi que des expositions immersives et interactives (« Rema Expo » et « Immersion ») témoignent de l’ampleur de l’événement.

Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme

Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé la cérémonie d’ouverture de cette 7e édition. Dans son discours d’ouverture, il a salué la résilience du peuple burkinabè face aux défis sécuritaires. « Le Burkina Faso reste debout et le pays des hommes intègres demeure un lieu où il fait bon vivre », a-t-il lancé aux festivaliers qui ont effectué le déplacement au Burkina Faso. Selon lui, le thème de cette édition, est en phase avec la réalité actuelle marquée par une évolution du digital. « L’Afrique s’approprie les outils numériques pour bâtir un modèle économique créatif unique, inspiré de leurs valeurs », a-t-il déclaré.

Le directeur général des REMA, Mohamed Kaboré dit Alif Naaba

Le directeur général des REMA, Mohamed Kaboré dit Alif Naaba, a rappelé que l’impact du digital sur l’industrie musicale africaine est indéniable, citant l’essor des artistes africains sur la scène internationale. « Aujourd’hui, des artistes africains remplissent des stades à Londres et aux États-Unis. Il est temps de célébrer et de soutenir cette créativité sans frontières », a-t-il affirmé. Selon lui, il est nécessaire pour les artistes africains de continuer à innover et à réimaginer la musique grâce aux technologies numériques.

Des autorités présents à la cérémonie d’ouverture des REMA

Le ministre a félicité les organisateurs pour ces innovations et a renouvelé son soutien à l’industrie musicale burkinabè, qui contribue au rayonnement culturel du pays. « Les REMA offrent un espace de réflexion et de partage sur la production, la diffusion et la consommation des produits de la filière musique », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo.

Les partenaires ont salué la tenue de cet événement qui témoigne de la résilience du Burkina Faso. L’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Aristi Daniel, partenaire officiel de l’événement, a salué la résilience du peuple burkinabè. Il a également souligné l’importance de la musique comme vecteur de cohésion sociale et a réaffirmé l’engagement de l’Union européenne à soutenir les industries créatives en Afrique.

L’ambassadeur de l’Union européenne au Burkina Faso, Aristi Daniel, partenaire officiel de l’événement

Avec une participation record et un programme diversifié, cette 7e édition des Rema s’annonce comme un événement majeur, témoin de la résilience culturelle du Burkina Faso et de son influence grandissante sur la scène internationale.

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