vendredi le 20 septembre 2024

Lutte contre le blanchiment des capitaux : un avant- projet de loi pour renforcer l’arsenal juridique

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Le gouvernement a en conseils des ministres de ce jeudi 19 septembre 2024 adopté un avant-projet de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive au Burkina Faso.

Cette mesure selon le ministre Aboubakar Nacanabo entre dans le cadre de la mise en œuvre de la directive de l’UEMOA sur le dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il s’agira donc à travers cet avant projet de loi d’agrandir le dispositif juridique en la matière afin de prendre en compte les avancées technologiques.

« Ce dispositif a apporté un certain nombre d’innovations, notamment la prise en compte de tout ce qui est transactions électroniques, parce que ces transactions sont aussi des moyens de blanchiment de capitaux. Il y a également le renforcement du dispositif de sanctions, le dispositif de détection de tout ce qui est financement du terrorisme, tout ce qui est lutte contre le blanchiment de capitaux », a précisé, le ministre Aboubakar Nacanabo.

Toujours au titre du ministère des finances, il est décidé de l’adoption d’un avant-projet de loi de finances rectificative. Selon le ministre Nacanabo, « à mi-parcours, le point de l’exécution du budget a été fait et il est ressorti la nécessité de faire des ajustements pour tenir compte des nouvelles initiatives qui ont été prises et également des enjeux du moment ».

Il a rassuré que la nouvelle loi de finances rectificative va permettre de renforcer le dispositif de protection sociale du capital humain et d’accompagner l’industrialisation du pays. Le ministre a indiqué que l’Etat a consenti une exonération de taxe au profit de la production de farine de blé, de maïs, de sorgho et d’autres céréales produites localement.

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