Etats généraux du secteur privé : 50 ans au service du développement

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Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, a présidé, ce jeudi 5 septembre 2024, à Ouagadougou la cérémonie d’ouverture des états généraux du secteur privé.

Cette activité qui se tient du 5 au 7 septembre 2024 à Ouagadougou sous le thème général : « Le secteur privé burkinabè : état des lieux, enjeux et perspectives » vise à faire une introspection sur 50 années d’existence et à se projeter sur l’avenir.

 » L’objectif général de ces états généraux est de permettre à notre secteur privé de faire une halte pour évaluer les différentes évolutions ; diagnostiquer ses forces, faiblesses, des opportunités qui s’offrent à lui afin d’améliorer sa productivité » a déclaré le Président du patronat burkinabè, Idrissa Nassa.

Aujourd’hui, le secteur privé est confronté à diverses crises, à des chocs endogènes et exogènes, et à leurs corollaires qui ont pour noms, insécurité et menaces terroristes, tensions géopolitiques, inflation internationale, déficit énergétique, problèmes de réglementation des marchés financiers, changement climatique, etc.

De ce fait, Idrissa Nassau a appelé ses paires à faire preuve de résilience afin d’améliorer la performance et la compétitivité du secteur privé. Pour lui « les états généraux sont une occasion de réfléchir sur la contribution du secteur privé au développement socioéconomique de notre pays », a-t-il indiqué.

Le Président du CNPB a, par ailleurs, réaffirmé le soutien du secteur privé au Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et l’ensemble des membres du gouvernement pour leur engagement dans la lutte pour la reconquête de l’intégrité territoriale du pays.

Le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Bassolma Bazié, prononçant le discours du Premier ministre, a salué la grande contribution du secteur privé au développement socio-économique du Burkina Faso. Il les a donc encouragé à être plus entreprenants, dynamiques et innovants afin de booster davantage ce secteur qui est un pan très important de l’économie du pays.

« Au-delà du Burkina Faso, le secteur privé a un cadre plus grand à savoir la Confédération des Etats du Sahel où il peut déployer son expertise et ses ambitions », a-t-il souligné.

Au cours des trois jours de réflexions, plusieurs thématiques seront décortiquées par d’éminentes personnalités et chercheurs sur diverses thématiques, notamment, les réformes nécessaires de l’environnement des affaires, le rôle et la place du secteur privé dans l’offensive agro-sylvo-pastorale.

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