Burkina Faso/Tourisme : la cour royale de Tiébélé, un trésor à préserver pour l’humanité, selon Jean Emmanuel Ouédraogo

La Cour royale de Tiébélé récemment inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO/Ph : MCCAT

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Le ministre de la Communication, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de membres du gouvernement, a entamé un séjour touristique de 48 heures à Po, dans la province du Nahouri, dans la région du Centre sud. Cette visite intervient après l’inscription de la cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO, le 26 juillet 2024.

À leur arrivée, les membres du gouvernement ont été accueillis par le chef de Tiébélé, qui a exprimé sa satisfaction. « Désormais, on avait coutume de dire « chez moi », mais aujourd’hui, le « nous » vous englobe. Je suis content de vous recevoir ici malgré les intempéries », a-t-il déclaré.

Les membres du gouvernement présents au séjour touristique

Au cours de cette visite, le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a souligné l’importance de l’inscription de la cour royale de Tiébélé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Selon lui, il s’agit d’une « victoire culturelle qui va en engendrer d’autres, surtout au plan sécuritaire ». Il a ajouté que la reconnaissance obtenue à New Delhi ne concerne plus uniquement la commune de Tiébélé ou le Burkina Faso, mais toute l’humanité. « Cette inscription implique une responsabilité collective et individuelle accrue pour préserver ce trésor historique et culturel », poursuit le ministre.

Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la Communication, des Arts et du Tourisme

Avec cette inscription, la cour royale de Tiébélé devient le quatrième site burkinabè à rejoindre le patrimoine mondial de l’UNESCO, un fait qui suscite une grande fierté. « C’est un motif de grande satisfaction. Il y a des pays dans ce monde qui n’ont aucun site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est la preuve de la richesse de notre culture, de notre patrimoine, et de la qualité de nos techniciens et chercheurs », a déclaré Jean Emmanuel Ouédraogo. Au-delà de la reconnaissance, cette inscription est un appel à une gestion concertée et à un engagement durable pour la préservation de ce patrimoine.

La Cour royale de Tiebélé vue de l’intérieur

Le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo appelle à la protection de la Cour royale de Tiébélé

Le ministre a également rappelé les défis auxquels fait face la cour royale de Tiébélé, notamment les difficultés foncières et celles liées à la préservation de ce site ancien, fondée dans les années 1600. « Chaque année, nous devons redoubler d’efforts pour la réhabilitation continuelle de la cour royale de Tiébélé », a-t-il insisté. Pour lui, il est essentiel mettre en place des dispositifs efficaces pour sa protection et sa promotion.

Des cases construites à l’intérieur de la Cour royale de Tiébélé

Le ministre a conclu en lançant une invitation à visiter les sites touristiques du pays, rappelant que « quand on visite un site touristique, on visite des valeurs, on vient s’imprégner des valeurs portées par ces sites ».

Dans la suite de ce jour, les membres du gouvernement ont marqué une halte à la case de Binger.

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