Burkina Faso : « il n’est nullement question de réduire l’espace de liberté des médias », Jean Emmanuel Ouedraogo
Le ministre en charge de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouedraogo a réaffirmé au cours de son passage à l’émission « Sur la brèche » ce dimanche 2 juin 2024 , sur la chaîne de télévision nationale, l’engagement du gouvernement à enrayer toute forme de désinformation d’où qu’elle vienne et de mener à bout la lutte contre le terrorisme sans pour autant remettre en cause la liberté de presse et d’expression.
« Notre première liberté est de se lever le matin et voir le coucher du soleil » a déclaré le premier responsable du département de la communication. Selon lui, le combat actuel du Burkina Faso se situe à plusieurs niveaux mais également sur le plan de la communication. C’est à ce titre que des actions sont menées pour lutter contre la désinformation à même de saper le moral des forces combattantes et déstabiliser la lutte. « Aujourd’hui la dynamique reste la même. Véritablement tout médias qui va s’inscrire dans cette logique de désinformation, dans cette logique de diabolisation de nos forces de défense et de sécurité, dans cette légitimation des forces obscurantistes qui ont juré la perte du Burkina Faso, nous trouvera sur son chemin. Et c’est sans trembler que nous allons nous assumer » a-t-il déclaré.
A ce propos le ministre à interpellé la Côte d’Ivoire qui selon lui sert de base arrière à ceux qui veulent déstabiliser le pays. « Si la Côte d’Ivoire devient comme la base arrière de tous ceux qui aujourd’hui ont tenté de déstabiliser le Burkina Faso où ils se retrouvent et d’où ils continuent de mener des actions de façon ostentatoire, sans être inquiétés; véritablement cela n’est pas de nature à consolider les relations de confiance entre les deux États », a t-il déploré.
En ce qui concerne la situation sécuritaire, le ministre Jean Emmanuel Ouedraogo a traduit la détermination du gouvernement à vaincre le terrorisme par les actions de reconquête du territoire national.« Il y a aujourd’hui beaucoup plus de quiétude, dans beaucoup de régions, dans beaucoup de zones du Burkina Faso. Il est vrai que le combat continue et que la situation reste toujours préoccupante dans certaines régions. Mais je pense que la dynamique actuelle elle est véritablement bonne et la motivation est véritablement là. La détermination reste entière pour poursuivre et consolider cette dynamique » a rassuré le porte parole du gouvernement.
Il a donc invité le peuple à plus de résilience et à soutenir l’État dans sa dynamique de reconquête du territoire afin qu’il parvienne le plus rapidement possible à bout de cette guerre.« Aujourd’hui le combat que les FDS mènent, c’est ce combat qui nous permet de rester à Ouagadougou, de continuer à tenir l’émission « sur la brèche » et bien-sûr d’aller et de revenir. N’eût été ce combat, je pense qu’aujourd’hui, personne ne se préoccuperait de la liberté de presse ou d’une quelconque liberté » a insisté le ministre Jean Emmanuel Ouedraogo.
Sidonie Pouya
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