Sécurité : la désinformation au cœur d’un atelier de sensibilisation

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Afin de protéger les citoyens et les Forces de défense et de sécurité (FDS) contre la désinformation, un atelier de sensibilisation et d’information sur les conséquences des publications déstabilisantes sur les réseaux sociaux s’est ouvert ce mardi 11 janvier 2022 à Ouagadougou. Maxime Koné, le ministre en charge de la sécurité a présidé cette activité intergouvernementale.

En vue d’échanger avec les communicateurs expérimentés sur l’impact de certaines publications sur la lutte contre le terrorisme, le gouvernement a initié ce présent atelier. Selon Maxime Koné, le ministre en charge de la sécurité, cet atelier est un acte fort suite à l’annonce faite par le premier ministre lors de son passage à l’assemblée nationale pour interpeler citoyens burkinabè sur la nécessité de faire bloc derrière les FDS dans cette lutte contre l’insécurité. « Il a été constaté qu’il y a un certain nombre de publications qui ne sont pas de nature à accompagner la lutte, bien au contraire, ils sont des éléments qui sapent le moral des troupes sur le terrain, d’où la nécessité de cette rencontre d’échange », déclare-t-il.

Maxime Koné, le ministre en charge de la sécurité

Au regard de l’ampleur que prend la désinformation, le ministre a souligné l’importance du traitement des informations sensibles. « Nous avons vu des publications où nous voyons les corps de nos forces de défense et de sécurité et cela n’est pas normal », a regretté Maxime Koné. Il rappelle cependant l’existence de la loi N°044-2019/AN portant code pénal, qui réprime les entreprises de fausses communication, notamment sur les réseaux sociaux.

En ce qui concerne l’arrestation de certains activistes, Maxime Koné a affirmé qu’il s’agit de cas emblématiques. Selon lui, beaucoup d’entre eux n’était pas au courant de l’existence de cette loi.

Les participants

Cette activité a été menée conjointement avec d’autres ministres à savoir, le ministre de la communication Ousseni Tamboura, la ministre de la justice Victoria Ouédraogo/Kibora, le ministre des armées et des anciens combattants Barthélemy Simporé et la ministre en charge du numérique.

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