vendredi le 22 novembre 2024

Diplomatie: la France et ses amis ont célébré le 14 juillet à Ouagadougou

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A l’occasion de la fête nationale de la France le 14 juillet 2021, plusieurs Français résidents au Burkina Faso ont célébré à Ouagadougou. Lors de son discours, l’ambassadeur français a déclaré que la France se tient aux côtés du Burkina pour contribuer au développement.

L’ambassadeur de France au Burkina Faso, Luc Hallade a accueilli dans sa résidence plusieurs français et aussi des Burkinabè pour célébrer la fête du 14 juillet 2021. Entre prestations musicales et expositions d’œuvres artistiques, les invités de l’ambassadeur ont célébré la fête nationale de la France. Lors de son discours, Luc Hallade est revenu sur les relations de coopération entre le Burkina Faso et la France. Il dit ne pas comprendre la logique de certains Burkinabè qui veulent qu’on chasse l’armée française pour gagner la lutte contre le terrorisme.  » Le Burkina Faso est un Etat souverain depuis 1960. L’indépendance et la souveraineté du Burkina Faso sont aujourd’hui menacées par les terroristes, pas par la France ou par les alliés du Burkina Faso » a-t-il soutenu. Le diplomate français prévient cependant que si le verrou burkinabè saute, c’est toute la région Ouest-africaine et probablement bien au-delà qui sera menacée par l’expansion du terrorisme.

L’ambassadeur français Luc Hallade

« La France et le Burkina Faso entretiennent une coopération très riche »

Une équipe gouvernementale était de la partie

Une délégation gouvernementale est venue pour souhaiter une bonne fête nationale aux français. Pour le ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Clément Sawadogo, « la France et le Burkina Faso entretiennent une coopération très riche et très fructueuse. Ce sont des liens de partenariat mutuellement avantageux ». Le ministre soutient en plus qu’il faut saluer les efforts de la France avec le G5 Sahel pour mettre fin au terrorisme.

Réagissant sur le fait que plusieurs burkinabè réclament le départ de l’armée française, Clément Sawadogo explique que c’est en raison de l’histoire de l’histoire coloniale. Selon lui, il faut travailler à clarifier dans les l’esprit des concitoyens la coopération que les deux pays entretiennent.

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Lino Ramdé

Journaliste
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