Nouveau gouvernement : continuité, réformes et réconciliation nationale

Partager sur:

Le nouveau gouvernement du Burkina Faso s’est réuni ce 11 janvier pour une prise de contact et de présentation. A l’issue de la réunion, le Premier ministre Christophe Joseph Marie s’est prononcé sur la nouvelle constitution du gouvernement.

C’est désormais officiel, le nouveau gouvernement est connu. Il est composé de 33 membres dont 25 ministres, 7 ministres délégués. Pour constituer cet organe exécutif, le premier ministre a reçu trois grandes indications du président du Faso. Il s’agit dans un premier plan d’inscrire le nouveau gouvernement dans « la dynamique de la continuité ». A ce titre, plusieurs ministres ont été reconduits. La deuxième indication selon le Premier ministre est de « mettre en place de « grandes réformes » pour lesquelles le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a pris des engagements avec les populations. Ces reformes portent essentiellement sur la réconciliation nationale, la réforme foncière et immobilière, sur la réforme de l’administration publique et territoriale, et la réforme des rémunérations » confie le Premier ministre.

La troisième indication reçue par le Premier ministre est « la nécessité de poursuivre et de renforcer les actions entreprises au premier mandat » de manière à ce qu’il y ait une consolidation des acquis du développement économique et social au niveau des différents secteurs stratégiques du pays.

Pour ce nouveau gouvernement, les domaines d’action de plusieurs ministres ont été élargis. C’est le cas du ministère de l’agriculture et des ressources hydroagricoles qui prendra désormais en compte la mécanisation agricole. Selon Christophe Joseph Marie Dabiré, cette réforme est faite dans le but d’industrialiser l’agriculture pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Au regard de l’importance de l’artisanat au Burkina Faso, une ministre déléguée s’occupera de cette question. Selon le chef du gouvernement, il faut booster ce secteur pour « créer plus d’emplois et susciter des investissements ».

Un gouvernement ouvert

« Nous avons fait une ouverture politique de manière à pouvoir renforcer le dialogue politique » déclare le Premier ministre. Selon le locataire de Koulouba « c’est dans ce sens que le ministre d’Etat chargé de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré a été appelé ». « Il a accepté de s’associer pour accélérer le processus de réconciliation nationale et de la cohésion sociale que le président a annoncé au cours de la campagne » selon les explications du chef du gouvernement.

A la tête du ministère de l’urbanisme, de l’habitat et de la ville, se trouve Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Selon Christophe joseph Marie Dabiré il a été choisi au regard de sa maitrise juridique de ces questions et « pour permettre les réformes pour la relecture du code foncier, immobilier et la mise en place d’un certain nombre de réformes concernant la ville ».

Partager sur: